Nous voilà de retour à 1800 mètres d'altitude ! La ville est agréable car pas trop grande et tellement touristique qu'il y a tous les services nécessaires, comme la laverie par exemple, ce qui n'est pas un luxe après notre escapade !! Nous en profitons pour mettre le blog à jour et se promener un peu ; nous allons en particulier regarder le volcan Tungurahua cracher son panache de fumée.
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De la plaine amazonienne vers les Andes |
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Une tarabita au-dessus du fleuve |
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le rio Pastaza |
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Baños au milieu des montagnes |
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et le volcan qui crache, juste au-dessus |
Nous repartons ensuite sur Ambato rejoindre la Panam qui a maintenant 6 voies ! Arrivés à Latacunga, nous loupons la route qui, par Pujili, grimpe jusqu'à la laguna Quilotoa et prenons celle qui passe par Saquisili. Au départ, c'est une plaisante route de montagne, qui s'élève tranquillement
mais progressivement, la route se détériore de plus en plus, tandis que la pente augmente ; arrivés à Sigchos, elle se transforme en piste plus ou moins ravinée mais heureusement, elle monte moins ! Nous passons Chugchilan quand nous tombons sur une partie en chantier et là, Pégase refuse de continuer ! C'est un engin de chantier qui nous tire de là (heureusement, nous avions notre câble à portée de main !) et bientôt, c'est le village de Quilotoa !!!
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dans la campagne vers Saquisili |
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le décor devient plus abrupt ... |
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Pégase a décidé qu'il en avait assez ! |
Nous sommes crevés, il est 2 h de l'après-midi et nous roulons depuis 8 h le matin et Pégase est dans un triste état, couvert de poussière dehors et dedans !!! Inutile de dire que nous n'avons quasiment rien vu hormis la route.
Après un repas chaud, et dès que le temps se dégage un peu, nous partons admirer la fameuse laguna qui nous a coûté tant d'efforts !
Tout simplement superbe ! C'est un vaste lac de cratère, presque parfaitement circulaire, installé à 3.900 mètres d'altitude ; sur un côté, on peut descendre sur sa rive
mais après, il faut remonter : on préfère admirer d'en haut et faire une bout du sentier qui longe la crête, mais les nuages reviennent en force
nous redescendons au village où un parking est aménagé pour les visiteurs ; il fait froid maintenant et le brouillard tombe : soirée au chaud dans Pégase !
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le village de Quilotoa |
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les anciennes coulées de lave |
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sur le sentier qui longe la laguna |
Le lendemain, le temps est toujours aussi gris : nous prenons la route toute neuve et bitumée qui, par Zumbahua et Pujili nous ramène à la panam - seul un tronçon est encore en chantier et nous y patientons une bonne heure ! - et là, nous pouvons profiter du paysage ! En début d'après-midi, le temps se couvre à nouveau : on ne voit plus les montagnes alentour ; nous nous arrêtons à l'entrée du parc du Cotopaxi mais n'allons pas plus loin, tellement le temps est mauvais ; nous continuons finalement jusqu'à Quito où nous trouvons à nous arrêter sur un parqueadero, dans la partie moderne de la ville : il commence juste à pleuvoir, et çà dure toute la soirée !
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vallée en redescendant de la laguna |
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c'est parfois plus rapide à pied ! |
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les champs cultivés |
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travaux dans la montagne |
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un vrai patchwork |
Nous voilà donc dans la capitale de l'Equateur ! A 2850 mètres d'altitude, c'est la 2
ème capitale la plus haute du monde après La Paz, et, comme elle, elle grignote progressivement les montagnes environnantes, mais elle est toute étirée en longueur le long de la vallée au lieu d'être dans une sorte de cirque : c'est tout de même moins impressionnant quand on arrive et qu'on commence la descente !
Ce lieu fut habité depuis fort longtemps, en particulier par les indiens Quitu (qui ont donné leur nom à la ville) puis les Incas qui s'en emparèrent et en firent la deuxième capitale de leur empire après Cuzco ; le dernier Inca Atahualpa y résidait d'ailleurs le plus souvent mais il ne reste aujourd'hui aucune trace de ce passé précolombien. La ville coloniale fut fondée le 6 décembre 1534 par le conquistador Sebastian de Benalcazar et comme la ville moderne s'est développée à côté, cette partie ancienne a gardé une certaine unité et, ces dernières années, d'importants travaux de réhabilitation ont bien mis en valeur les rues anciennes.
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la cathédrale sur la Plaza de Independancia |
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et le Palais du Gouvernement |
Nous partons en taxi jusqu'à la place de l'Indépendance où se trouve le palais du Gouvernement - dessiné par un architecte français au XVIIIème siècle - et la cathédrale ; nous retrouvons les rues aux maisons ornées de balcons caractéristiques des villes coloniales. Et ce qui est également un signe distinctif de ces cités, c'est le nombre d'églises et de couvents : Quito ne fait pas exception à la règle !
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La place et le couvent San Francisco |
Nous allons voir le couvent de San Francisco, un très important ensemble, face à une vaste place pavée : le cloitre est effectivement très agréable puis c'est le musée avec une collection de statues portées lors des processions pendant la semaine sainte à l'époque coloniale : à ce moment-là, ils étaient très amateurs d'hémoglobine car le Christ est le plus souvent sanguinolent !
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un cloitre "tropical" |
Mais nous voulions voir ce que pouvait être une église couverte d'or : nous sommes donc aller à l'Eglise de la Compagnie de Jésus : tout simplement impressionnant
et indécent ! De l'or du haut en bas : les plafonds, les retables, les autels, tout est recouvert à la feuille d'or ! Et le tout, à l'intérieur comme à l'extérieur, dans le plus pur style baroque
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la facade de l'église de la Compania |
Nous allons faire un petit tour au Musée numismatique du Banco Central qui retrace l'histoire de la monnaie dans le pays, depuis les coquillages de l'époque précolombienne jusqu'à la disparition du sucre, la monnaie nationale, en 2000. A la fin, ils imprimaient des billets de 50.000 sucres !
Nous visitons également le Musée du couvent de Ste Catherine de Sienne car on peut ensuite grimper jusqu'au clocher ; nous avons le droit de voir le cloitre une fois que les surs en sont sorties : il en reste 18 et elles n'ont le droit de se parler que durant 30 minutes entre 12 h 30 et 13 h 00 !!! C'est un musée d'art religieux sans rien d'extraordinaire, sinon qu'il nous montre une cellule et nous retrace un peu le quotidien des moniales. Nous grimpons ensuite au clocher où l'on peut effectivement voir la partie ancienne de la ville.
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la vieille ville vue du clocher |
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vieille maison avec patio |
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et costumes traditionnels |
Nous marchons un peu dans les rues du vieux centre, puis décidons d'aller sur l'autre partie de la ville en prenant le tram : ce n'est pas cher, mais qu'est-ce qu'on est entassés !! Nous allons au Musée Etnohistorico de Artesanias del Ecuador où sont très bien présentés les différents artisanats des divers groupes ethniques de l'Equateur et avec des explications en français ! Nous y passons un bon moment et quand nous sortons, le ciel est très noir ! Heureusement, Pégase n'est pas bien loin et peu après, un méga-orage avec grêle se déclenche !
Nous sommes loin d'avoir tout vu à Quito, mais les grandes villes sont très vite fatigantes et le temps n'est pas terrible. Nous avons trouvé la ville ancienne agréable, mais sans rien d'extraordinaire et nous avons hâte maintenant de franchir la "linea equinoxial" toute proche après plus de 11 mois de pérégrinations dans l'hémisphère sud !
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