Et bien nous voilà de retour au pays … après plus de 5 mois de promenade et environ 10.000 km parcourus …
C'est donc le 6 Avril que nous avons quitté le petit camping niché dans la crique près d'Almeria. Depuis la veille, un vent très fort souffle par rafales … et nous le sentons sur la route : Pégase tangue, d'autant que nous longeons la côte ; il y a là aussi beaucoup de serres en plastique pratiquement jusqu'à Murcie et c'est bien dommage, puis le long de la Costa Blanca, c'est le «béton» , avec Bénidorm et ses «gratte-ciels» en point d'orgue.
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| l'arrivée sur Benidorm |
Après un petit arrêt à Galp, nous continuons jusqu'à Puntas de Calnegre qui semblait un coin un peu « naturel» mais le camping est fermé et seule une aire de stationnement est disponible : nous décidons d'y passer la nuit ; il y a uniquement des Allemands avec de gros camping-cars, voitures, motos etc .. encore une fois, nous sommes les petits …
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| Le rocher de Galp |
Nous repartons dès le lendemain et continuons le long de la côte jusqu'à Gau de Gandia, au sud de Valence. Nous avons envie de nous poser pour profiter un peu d'une belle plage de sable ! Et là, effectivement, nous sommes gâtés : la plage est très grande, large, avec une superbe promenade ! Il ne reste plus qu'à avoir un soleil suffisant pour se mettre en maillot !
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| Une belle plage presque pour nous |
Et bien nous aurons droit à trois jours de soleil chaud et sans vent et nous pouvons même nous baigner ! Mais le temps se rafraîchit à nouveau ; nous en profitons pour faire quelques promenades utilitaires - courses diverses - et autres : le port avec sa marina, flânerie le long de la plage : elle est très longue et nous n'allons même pas jusqu'au bout … par contre, la campagne environnante n'a rien de bien particulier, ni même la ville de Gandia.
Enfin, le 17 au matin, nous partons dès 8 h 30 pour faire les 300 km environ qui nous séparent de Salou où nous avons un rendez-vous familial. Nous contournons Valence - que nous visiterons peut-être un jour … mais plus tard - et continuons le long de la côte, passons le delta de l'Ebre : nous voilà en Catalogne : c'est maintenant la Costa Daurada et toujours autant de villes balnéaires qui se succèdent comme un long ruban sans fin.
Arrivés vers midi au camping situé au centre ville, nous profitons du beau temps pour aller faire un petit tour à la plage : elle ne vaut pas celle de Gandia mais il n'y a pas encore trop de monde : on commence cependant à entendre parler français : les vacanciers de Pâques sont arrivés !
Nous avons bien fait d'aller à la plage ce jour là, car les jours suivants, rafraîchissement très net et un air frais qui décourage toute velléité de mettre un maillot de bain … et encore plus de se baigner ! Après une promenade le long de la plage, nous prenons le bus pour Cambrils où il y a un petit port de pêche et une marina assez sympathique.
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| Sur le port de Cambrils |
Puis, le jour suivant, nous allons sur Tarragone visiter un peu la ville : ce jour-là, il fait carrément frais et je ressort le pull-over : quelle misère !
Tarragone est une ville industrielle et nous en avons tout de suite un aperçu en traversant sa banlieue ; puis c'est le centre ville avec son quartier médiéval et ses vestiges romains. C'est Scipion l'Africain qui débarque ici en 218 avant J-C pour en faire une tête de pont avant la conquête de la péninsule ibérique et après avoir chassé les Carthaginois. Elle devient la capitale de la province romaine d'Hispania Citérior qui représente alors à peu près la moitié de l'Espagne et se dote de constructions monumentales : acropole, forum, cirque, théâtre, etc. dont nous allons découvrir les vestiges à travers la ville.
Arrivé par la Rambla Nova, vaste avenue qui nous amène jusqu'au Portail de la Méditerranée d'où l'on a une très belle vue plongeante sur la côte … enfin quand le ciel est dégagé … Puis nous descendons jusqu'à l'amphithéâtre construit au bord de la mer, hors de l'enceinte de la ville ; construit au 1er siècle après J-C c'est l'un des monuments les mieux conservés et des plus imposants : il pouvait accueillir 12.000 personnes venant assister aux jeux du cirque.
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| Les ruines de l'amphithéâtre |
Nous montons ensuite vers la ville médiévale jusqu'à la cathédrale par les petites ruelles, en longeant une partie de l'ancienne enceinte, l'imposante tour du prétoire, pour arriver sur l'ancien forum.
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| Une rue de la vieille ville |
Au moyen-âge, la ville s'est construite sur les restes et avec les matériaux de l'ancienne cité romaine, il n'y a donc que des vestiges ici et là. Nous arrivons jusqu'à la cathédrale actuellement en réfection et nous promenons dans les ruelles, avant de redescendre vers la Rambla Nova.
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| Ruines romaines et Art contemporain |
C'est la principale artère de la ville - elle doit faire au moins 50 mètres de large - et c'est vraiment plaisant de s'y promener. Nous admirons au passage la statue en bronze d'un «castellers» pyramide humaine symbolisant «l'union fait la force» mais décidément, le soleil a vraiment du mal à percer et il ne fait pas très chaud.
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| le Casteller |
Et dès le lendemain, nous prenons la route du retour, en contournant Barcelone par le parc naturel de Montseny, un détour par l'intérieur plutôt que de longer la côte et ses innombrables villes balnéaires. La Jonquera bien embouteillée, puis Le Boulou, notre première escale en France. Le lendemain, nous retrouvons le canal du Midi près de Narbonne et nous faisons halte sur ses bords chez un vigneron. Nous retrouvons aussi le vent d'Autan !!!
Enfin c'est Toulouse, la famille, les amis …. Nous allons donc y rester quelques semaines. D'autre part, nous devons commencer à nous préparer pour le Grand Départ dans quelques mois … du travail en perspective. Notre prochain papier traitera donc essentiellement de ces préparatifs et peut-être également d'un «petit» voyage entre temps …