Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







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jeudi 2 décembre 2010

la Galice



Enfin, à notre arrivée à La Corogne, ciel bleu et soleil, même s'il ne fait pas très chaud !











Nous visitons la tour d'Hercule - le plus ancien phare au monde encore en service, puisqu'il date du 1er siècle après JC


















- puis descendons dans la vieille ville, jusqu'à la magnifique place Maria Pita pour flâner dans les ruelles et déjeuner : poisson et poulpe au menu !


Tout le long de la mer, une magnifique promenade ceinture la ville avec des trottoirs très larges : ce doit être particulièrement agréable de s'y promener aux beaux jours.

Nous reprenons la route en direction de Fisterra, le cap le plus à l'ouest de la péninsule ibérique, petit village de pêcheurs, ou nous nous installons pour la nuit, directement sur le port.



Le lendemain, nous grimpons jusqu'au phare où la tradition veut que les pèlerins de Saint Jacques viennent brûler leurs godillots à la fin de leur périple.





















En début d'après-midi -nous sommes maintenant le 24 Novembre, nous filons sur Saint Jacques de Compostelle ou nous nous installons au camping de la ville. Un bus nous dépose à l'entrée de la cité médiévale, très animée malgré la saison. Au hasard des ruelles, nous gagnons la Praza do Obradoiro qui fait face à la cathédrale.


C'est une œuvre architecturale très impressionnante, en particulier le Porche de la Glorie ou arrivent les pèlerins. L'intérieur est moins imposant et il manque évidemment le botafumeiro, sorti uniquement pour les grandes fêtes liturgiques. Ce doit être une sensation intense d'arriver là après avoir parcouru des kilomètres à pied le long des chemins ...


Mais le vent froid balaie les ruelles et en fin de journée, nous regagnons notre camping ou nous faisons une halte technique avant de commencer notre descente vers le Portugal, et, nous l'espérons, un temps plus clément !

Il est certain que la saison de notre départ ne se prête guère au tourisme dans cette région, et seule la Galice nous a été un peu clémente. Nous espérons que le Portugal nous réservera un temps plus agréable. De toute façon, nous n'en avons pas fini avec l'Espagne - Andalousie avant et après le Maroc puis la remontée le long de la côte Méditerranéenne - mais nous avons toutefois été agréablement surpris par la manière calme et pondérée de conduire des Espagnols et nous avons aimé leurs grandes avenues, aux larges trottoirs même dans les petites villes qui permettent de flâner sans se bousculer. Et espérons qu'il fera suffisamment doux en Andalousie pour déguster des tapas en terrasse !

Nos premiers tours de roues



Eh bien ! Si nous devions résumer la première partie de cette traversée du Nord de l'Espagne, le mot le plus approprié serait « pluie : lluvia » : pluie du début - dès la sortie de Toulouse, en fait - jusqu'à la Corogne : pluie crachin, pluie battante, paysages noyés d'eau, champs inondés en maints endroits, rivières débordantes chargés de terre et de débris de bois, et un océan d'un gris métallique, tout cela sous un ciel gris et bas … Certes, la saison n'est pas la plus propice au tourisme dans cette région, mais nous avons hâte d'arriver sous des cieux plus cléments !

Nous sommes donc partis le 14 comme prévu. Aprés un tour dans la famille, nous prenons la route le 17 vers Hendaye. Nous ferons 2 haltes avant la frontière : Auzas, petit village avant Saint Gaudens ou nous passons une nuit au calme mais au frais près d'un petit lac et à Pouillon - près de Peyrehorade à l'entrée d'un stade (!). Après une halte sur la corniche près d'Hendaye pour déjeuner, nous passons la frontière à Irun le 19 dans l'après-midi et roulons jusqu'à San Sebastian. Une accalmie nous permet une flânerie dans la vieille ville ou nous dégustons quelques tapas. Nous nous sommes garés sur l'aire prévue pour les camping-cars près de l'Université et nous reprenons le bus en soirée : heureusement nous arrivons avant la pluie ! C'est vraiment une belle ville et notre arrêt bien trop court pour en profiter pleinement, mais il fait vraiment trop froid pour s'attarder.


Après une nuit de pluie, nous partons au matin sous le soleil, mais pour peu de temps . Rapidement, tout devient gris, pluie, vent Nous nous arrêtons dans l'après-midi dans un petit village de la côte nommé Bakio : sous cette pluie battante, plus question d'avancer et le vent devient violent. Pendant ce temps, des surfeurs sont dans l'eau ! Toute la nuit, pluie et vent : une certaine inquiétude - allons-nous avoir une tempête ? - nous empêche de dormir une partie de la nuit. Au matin, nous filons sur Bilbao, mais là encore, le temps nous décourage : nous apercevons le Musée Guggenheim, mais les parkings sont loin et il fait vraiment trop mauvais temps. Nous continuons sur Santillana del Mar, charmante petite ville ancienne que nous pouvons visiter pendant une accalmie de la pluie. Histoire de se changer les idées, nous visitons le Musée des Tortures ! Quelle imagination ! Au bout d'un moment, nous arrêtons de regarder les explications et les gravures devant chaque instrument : c'est franchement atroce. Finalement, on court presque se remettre sous la pluie !

A quelques kilomètres se trouvent les grottes d'Altamira, mais elles sont actuellement fermées. Nous continuons donc notre chemin sous la pluie et idem le lendemain