Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







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mercredi 22 mai 2013

Costa Rica : de Cahuita à la frontière du Nicaragua


du 6 Mai au 12 Mai 2013

Après cet agréable arrêt sur la côte atlantique, nous revenons sur nos pas : Puerto Limon, Guapiles et tournons vers le nord pour éviter la région de San José et arriver près du volcan Arenal par La Fortuna. Effectivement, nous profitons d’une très belle vue sur le volcan, boisé d’un côté et complètement nu de l’autre. Puis nous arrivons au bord du lac où nous espérions bivouaquer mais la route qui le longe par le nord, serpente, monte et descend sans un arrêt possible !

Vue sur le volcan Arenal depuis La Florida


la face dénudée


C’est un vaste lac de barrage, mais avec la végétation très touffue, on ne le voit que par instants depuis la route et nous nous retrouvons le soir à Tilaran, après avoir fait quasiment le tour. Finalement c’est dans cette petite ville à 600 mètres d’altitude que nous nous arrêtons pour la nuit : c’est une petite ville très aérée et l’air de la sierra rend la halte agréable.

au bord du lago Arenal


en quittant la cordillère centrale

Nous rejoignons le lendemain la côte pacifique où nous envisageons de nous arrêter un peu ; dans la presque’île de Nicoya, la végétation a bien changé : finie la verdure tropicale bien drue : c’est plutôt de type méditerranéen, beaucoup plus sec et souvent bien jaune ; nous nous arrêtons sur la plage de Brasilito : nous pouvons nous installer à l’ombre des arbres, à quelques mètres de l’océan …
Pégase sur la plage de Brasilito



C’est un agréable coin très tranquille où nous restons trois bonnes journées : farniente et plage mais il y a toujours du bricolage à faire : maintenant, ce sont les batteries de la cellule qui donnent des signes de faiblesse … effectivement l’une d’elle est presque à sec !!! Espérons que le traitement ne sera pas trop tardif.

un petit voisin de plage

et un autre qui vient nous observer ...

Nous reprenons la route en direction du nord : toujours cette végétation quasi sèche : les vaches n’ont pas grand-chose à brouter ! Et cette chaleur intense et permanente ; le temps semble se couvrir mais le thermomètre ne descend pas en-dessous de 35° la journée … Nous faisons un nouvel arrêt plage à Playa del Coco mais c’est la pluie qui nous y rejoint : l’averse dure près de 2 heures et tout est détrempé. C’est vraiment un lieu pour touristes et en particulier américains : c’est gentiment aménagé mais nous avons préféré le côté "nature" de Brasilito ; en plus, c’est assez bruyant la nuit et nous préférons tenter notre chance un peu plus loin.

Finalement c’est à l’entrée de la ville de Liberia que nous faisons halte ; il nous est possible d’utiliser le groupe électrogène pour tenter de "regonfler" un peu les batteries. Décidément, nous n’avons pas de chance : nous sommes encore proche d’une boite de nuit ! Et ici, elles ne sont pas insonorisées : il y a donc de la musique à fond pour tout le quartier, sans compter les sorties à l’aube, pas toujours très soft …

Il fait bien gris maintenant donc inutile de faire le détour vers le volcan Rincon de la Vieja car nous ne verrons sûrement rien et nous continuons vers le nord où la pluie nous rattrape à nouveau : aller vers les plages par les pistes ? Passer la frontière ? Finalement nous prenons la 2ème option et continuons jusqu’à Peñas Blancas, à quelques kilomètres de là. 

A dire vrai, nous avons été un peu déçu par le Costa Rica : il véhicule une telle image de « vacances paradisiaques » que la réalité nous a semblée en deçà : les "ticos" - habitants du Costa Rica - sont vraiment charmants, souriants et amicaux, aucun problème concernant la sécurité et les policiers étaient très avenants, mais par contre, nous avons été déçus par les plages ; il faut dire qu’après celle de Playa Blanca en Colombie, seule Cahuita nous a semblé soutenir la comparaison ! Les plages du Pacifique en revanche, si elles sont grandes, n’ont pas cette eau limpide et ce sable blanc …

Quand aux volcans, ll faut avoir la chance de les voir car la brume est souvent au rendez-vous ; et enfin, nous avons aimé les paysages du sud du pays avec leur végétation tropicale, mais plus au nord, c’est nettement moins beau … à notre goût ! Au final, ce fut un agréable séjour mais sans rien de vraiment extraordinaire : nous allons maintenant voir du côté du Nicaragua ce qu’il nous réserve …    

samedi 11 mai 2013

Costa Rica : de Paso Canoas à Cahuita


du 29 Avril au 5 Mai 2013


Nous voilà au Costa Rica, deuxième pays d’Amérique Centrale ; de forme plus ramassée que le Panama, il est également plus petit (51.000 km2) mais comme lui baigné de chaque côté par un océan et bordé au nord-ouest par le Nicaragua. On y retrouve une cordillère centrale, sorte de colonne vertébrale dont quelques sommets culminent au-dessus de 3000 mètres et surtout un certain nombre de volcans dont plusieurs sont en activité poursuivant la ceinture de feu du Pacifique que nous avons pu côtoyer depuis le sud du Chili. Par contre, de belles plages le long des deux océans lui ont permis de développer une importante activité touristique, sans compter les nombreux parcs naturels protégeant une faune et une flore très riches.

Le Costa Rica a connu sensiblement la même histoire que les autres pays de la région : c’est Christophe Colomb qui a abordé sa côte en 1502 et lui a donné son nom, on ne sait trop pourquoi car il n’a pas fourni aux conquistadors ce qu’ils venaient chercher : or et métaux précieux ! Indépendant de l’Espagne en 1821, il est le premier pays au monde à supprimer son armée en 1949 et se déclare pays neutre en 1959. Il vit aujourd’hui essentiellement de son agriculture et du tourisme.

Notre passage de la frontière se passe bien, même si, comme d’habitude, l’entrée de Pégase demande du temps : les camping-cars, ce n’est pas la norme ! L’assurance est obligatoire et nous pouvons en souscrire une à la frontière, minimum 3 mois, ce qui est râlant quand des pays beaucoup plus vastes proposent de prendre 1 mois renouvelable !!! Comme nous sommes tombés sur un employé lent et consciencieux … nous pouvons enfin partir après plus de 2 heures d’examens des documents (comme ailleurs en Amérique Latine, ils adorent les photocopies, même si tout est informatisé !).

Comme l’après-midi est bien entamé, nous ne comptons pas aller trop loin d’autant qu’une belle averse nous souhaite la bienvenue au Costa Rica. Etant proches du Pacifique, nous allons jusqu’à Golfito, petit port tranquille ; nous sommes arrêtés par la police qui nous inscrit sur un grand cahier … puis nous allons nous garer près de l’océan. Il fait toujours une chaleur étouffante et, dans Pégase, c’est une cuisson à la vapeur, d’autant qu’il n’y a pas d’air !!! Il faut dire que, comme d’habitude, nous n’y sommes pas à la bonne saison : au Costa Rica, il faut venir l’hiver car mai c’est le début de la saison des pluies avec une chaleur humide et lourde, et ce sera la même chose dans toute l’Amérique Centrale !!!

sur le petit port de Golfito

la petite place


Nous continuons le lendemain en reprenant la Panam puis la route qui longe la côte ; malheureusement, l’accès aux plages est un peu difficile pour nous car par des chemins pentus que nous n’osons pas emprunter, de peur de ne pouvoir les remonter, surtout en cas de pluie ! Nous continuons ainsi dans une végétation tropicale - la route est parfois comme dans un écrin - jusqu’à la petite station balnéaire de Dominical où nous trouvons à stationner à l’ombre !!! On sent que la côte est très américanisée et l’anglais de plus en plus présent sur les affiches, les panneaux, et … le parler des touristes !!!

sur la route

halte à Dominical

La route est maintenant environnée de plantations de palmiers dont on récolte les "fruits" pour en recueillir l'huile : petits villages, usines pour l'extraction de l'huile alternent avec les palmeraies ...



les palmeraies

et leurs "fruits"

village au bord de la palmeraie

Nous continuons notre chemin et poussons jusqu’à Jaco - ville balnéaire très touristique également mais où nous pouvons accéder facilement à la plage, toute proche de la ville ; et là, c’est la surprise : un gros camion noir … immatriculé 31 : des français de Toulouse ! C’est la première fois que nous en rencontrons depuis que nous sommes en Amérique !!! Nous faisons donc connaissance avec Yseult et Julien qui sont sur ce continent depuis 2 ans et demi.

avec Yseult et Julien

sur la plage de Jaco


















deux Toulousains sur une plage du Costa Rica !

et le toutou voyageur !

Ce serait très agréable s’il ne faisait pas si chaud car il n’y a pas un brin d’ombre !  Nous profitons néanmoins de cette rencontre pour parler un peu du pays et de nos voyages respectifs et prenons un peu le frais ensemble le soir en partageant une bière bien glacée. Cela fait près d’un mois qu’ils sont au Costa Rica - avec leur chien ! - et nous donnent envie d’aller faire un tour sur la côte atlantique.

la plage de Jaco

C’est une courte rencontre car ils partent le lendemain vers le Panama où ils veulent rembarquer pour la France ; nous projetions de rester un peu à Jaco mais finalement, nous préférons prendre la route tant il y fait chaud. Un petit arrêt, pas loin de là, près de Tarcoles : sous un large pont, de beaux spécimen de crocodiles ont élu domicile : ils sont vraiment impressionnants et on n'a pas envie de descendre les voir de plus près car certains font bien trois mètres de long !


les gentils crocodiles ...

une grande famille !

Nous continuons ensuite vers le parc du Volcan Poas, dans la cordillère en traversant la zone très peuplée autour de San José - le camping de San Pedro de Belen n’existe plus, nous ne nous arrêterons donc pas pour visiter la ville - et poursuivons la grimpette dans la verdure. La route est goudronnée jusqu'au bout, mais pas toujours très large. Lorsque nous arrivons à l’entrée du parc, celui-ci est sur le point de fermer et n’accepte pas que l’on campe à l’intérieur de l’enceinte. 

feuilles géantes 

Comme nous ne voulons pas redescendre jusqu’au village, nous restons la nuit à l’entrée malgré les "guardaparques" qui qualifient l’endroit de "peligroso" ce qui nous parait bien exagéré étant donné qu’il s’agit d’un cul-de-sac en pleine montagne ! Effectivement nous y passons une nuit agréable, en pleine nature et surtout au frais (nous sommes tout de même à 2500 mètres d‘altitude) !

Au matin, dès l’ouverture, nous partons en direction du mirador car il y a souvent beaucoup de brume : nous avons la chance de pouvoir voir le cratère avec son lac acide et les fumerolles, tout en contrebas ; l’odeur de soufre est très présente ;  une demi heure plus tard, tout a disparu dans la brume ! Nous tentons d’aller jusqu’à la laguna qui occupe un ancien cratère un peu plus loin, mais c’est trop tard, elle est invisible ! 


le cratere, son lac acide et ses fumerolles

les anciennes coulées

puis plus rien ... sinon la brume !

Nous redescendons - en nous trompant de route car il n’y a aucun panneau de signalisation sur le réseau secondaire - et nous revoilà dans la banlieue de San José : nous arrivons à nous en sortir bien que nombre de voies soient bouclées : nous l’ignorions, mais le Président Obama est en visite au Costa Rica pour la journée ! Enfin, nous finissons par trouver la bonne direction pour aller vers l’Atlantique.

Nous redescendons la cordillère puis c’est une route avec passablement de camions jusqu’à Puerto Limon et ensuite une petite balade cotière, semée de "puente angosto" qui nous amène jusqu’à Cahuita où nous nous garons face à l’océan. Il fait moins lourd que sur la cote pacifique et nous sommes installés à l’ombre !

un des nombreux "puente angosto"


dans une rue de Cahuita

la French Riviera !

Nous allons faire une belle promenade dans le parc : l’occasion de voir des singes hurleurs - on dirait des aboiements de chiens en plus rauques - un magnifique iguane et un genre de raton-laveur mais il est difficile de les prendre en photo tant ils sont hauts dans les arbres ! Les plus beaux sont sans conteste de grands papillons aux larges ailes d'un bleu intense. En revenant au camping-car, on s’aperçoit que nous avons un voisin au-dessus de nous : un paresseux roulé en boule, et, comme d’habitude, nous n’aurons pas l’occasion de le voir "en action" car il roupille toute la journée !


un singe en promenade ...


un iguane hiératique ...



un genre de raton-laveur

un singe hurleur

et notre voisin le paresseux !

Une plage étroite de sable blanc longe le parc et l’on peut y faire trempette ; nous restons là trois jours à profiter du cadre … et du temps : une bien agréable escale !     






  

samedi 4 mai 2013

Le Panama


du 19 au 29 Avril 2013


C’est donc notre premier pays d’Amérique centrale, connu du monde entier grâce à son célèbre canal ; avec 78.000 km2, (soit 1/7ème de la France) c’est un petit état, entre la Colombie au sud-est - dont il est séparé par la fameuse région du Darien où n’existe aucune route - et le Costa Rica au nord-ouest et de chaque côté baigné par un océan. 

On y parle bien sur le castellano car il a connu comme ses voisins la colonisation espagnole puis a été rattaché à la Colombie jusqu’en 1903, date à laquelle il s’en est séparé avec l’aide des Etats-Unis qui venaient de reprendre à leur compte la construction du fameux canal. Les Panaméens ont enfin pu récupérer la pleine propriété de la zone du canal et de son exploitation à compter du 1er Janvier 2000.

Première vision de Panama City

La campagne tropicale en allant sur Colon

Arrivés à l’aéroport de Panama City, nous prenons un bus de ville qui nous amène au terminal et en prenons un autre pour Colon où se trouve le port de Manzanillo, là où accostent les cargos en provenance de Cartagène. Le bus nous arrête en face de l’hôtel Internacional où nous nous installons. On ne peut pas dire que ce quartier de la ville soit très engageant ! Quand nous voulons aller nous promener, un policier nous demande où nous allons pour prévenir son collègue un peu plus loin que nous arrivons et nous demande de ne pas dévier de certaines artères … Finalement c’est la pluie qui nous fait rebrousser chemin et nous préférons rentrer !  


un quartier bien déshérité ...

Après avoir récupéré Pégase au port (voir détail dans Page Pratique Amérique Centrale), nous partons faire quelques courses au supermarché à l’entrée de Colon, toujours en compagnie de Karine et Xavier et c’est d’ailleurs là que nous nous séparons, puis nous filons à la Marina Shelter à quelques kilomètres de là pour remettre un peu d’ordre dans le camping-car.

franchissement du canal 

Nous y retrouvons Marc, rencontré à Colon : lui aussi vient de récupérer son camion en provenance de Nouvelle Calédonie ; notre première tâche consiste à démonter et ranger la cloison entre cabine et cellule et déjà, on se sent plus à l’aise ! Nous restons sur place le lendemain, installés entre l’océan et la baie, face au port de Manzanillo. 

Nous en profitons pour faire plus ample connaissance avec Marc, qui vient partager une bière avec nous et, bien sûr, discutons voyages … C’est donc le surlendemain que nous prenons la route vers Panama City mais nous nous arrêtons au préalable aux écluses de Gatun qu’il nous faut d’ailleurs traverser pour rejoindre la route.


Le canal est principalement composé de deux séries d’écluses, l’une du côté Atlantique à Gatun, l’autre du côté Pacifique à Miraflores ; elles permettent de faire "monter" les bateaux à 26 mètres au-dessus du niveau des océans pour la "traversée" de l’isthme d’environ 80 kilomètres. Le lac de Gatun, près des écluses du même nom, fournit l’eau nécessaire à leur fonctionnement en toutes saisons ; il est suivi d’un chenal creusé dans la Cordillère Centrale et qui mène aux écluses du Pacifique.

Cette œuvre fut commencé par les Français en 1880 mais de nombreux problèmes dans la réalisation (mauvaise estimation des coûts, inondations, fièvres, etc) entrainèrent un besoin de financement accru qui se solda par un scandale financier énorme, ruinant au passage de nombreux épargnants ; le chantier fut cédé en 1903 aux Américains qui achevèrent l’ouvrage en 1914 et l’administrèrent jusqu’en 1999. 

Son utilisation est en croissance permanente et des projets d’agrandissement sont en cours pour doubler puis tripler sa capacité. Etant donné les dimensions des écluses, les bateaux qui souhaitent l’utiliser doivent être construits aux "mesures" du canal. Et çà en vaut la peine si l’on songe à la distance qu’il permet de gagner par rapport à la route du cap Horn !!! 

entrée du cargo dans la 1ère écluse

tiré par les locomotives

A Gatun, on peut monter sur une plateforme qui surplombe les écluses et regarder passer les énormes porte-containers ; dès qu’ils se présentent à la première écluse, ils sont tractés de chaque côté par de petites locomotives qui les amènent ainsi jusqu’à la sortie de la 3ème. Il faut compter environ 1 heure pour le passage - s’il n’y a pas de file d’attente ! - et près de 24 heures pour passer le canal. Il y a deux séries d’écluses côte à côte qui peuvent être employées indifféremment pour sortir ou entrer en fonction des besoins du trafic.

un bassin d'écluse


cargo "à la taille" du canal


Nous y restons une bonne heure avant de prendre l’autoroute pour Panama City, rejoignant ainsi la côte Pacifique. Nous allons stationner un peu en dehors de la ville, près du Balboa Yacht Club où l’on peut retrouver d’autres camping-caristes qui arrivent du sud - comme nous - où qui se préparent à y passer : quelques heures après notre arrivée, un grand camping-car québécois, qui descend vers l’Amérique du Sud, vient nous rejoindre. 

Le lendemain, nous partons voir un peu la ville et en particulier la partie ancienne. Elle est en total bouleversement : il faut dire que le Panama se développe à grande vitesse et sa capitale en premier lieu, même si beaucoup de quartiers ont encore mauvaise mine ! Nous allons jusqu’à la pointe du Casco Antiguo où se trouve l’Ambassade de France et la plaza de Francia en l’honneur des premiers constructeurs du canal puis, en longeant las bovedas, sorte d’allée couverte qui domine la mer, nous revenons vers le centre de la vieille ville. 

sous les bovedas

Toutes les rues sont en chantier : mise en place d’un pavage qui remplace le bitume, immeubles en cours de rénovation - parfois ils ne gardent que les façades - dans quelques années, ce quartier n’aura plus grand-chose de  "populaire" mais ses maisons y auront gagné un certain cachet … Nous voulions visiter le Musée du Canal, mais il est actuellement en réparation et toute la partie "française" c’est-à-dire les débuts de sa construction n’est pas visible ! 

de belles maisons bien retapées

d'autres sont encore à restaurer

Comme nous sortons, un gardien nous propose d’aller voir le Musée du Panama et nous amène devant ; nous y pénétrons ; en fait il retrace l’histoire du Panama depuis la décolonisation et nous y apprenons notamment les évènements qui ont amené à la signature du traité de 1977 rétrocédant le canal au Panaméens au 1er Janvier 2000.

façade de la cathédrale


Nous faisons un grand tour dans la ville jusqu’aux gratte-ciels modernes édifiés le long de la baie et que longe une superbe promenade puis nous revenons à Pégase : comme au nord de la Colombie, il fait une chaleur humide difficile à supporter ; heureusement la nuit la température est un peu plus fraîche sinon on aurait vraiment du mal à dormir.




indiennes en costume traditionnel


la partie ultra moderne de la ville

la marina

le pont des Amériques 

Nous n’avons pas tellement envie de nous attarder là et le lendemain nous reprenons la route ; nous longeons la côte Pacifique par la Panam, mais il n’est pas toujours facile d’accéder aux plages où se construisent de plus en plus d’hôtels : l’influence nord-américaine est beaucoup plus forte qu’en Amérique du sud et beaucoup de panneaux sont écrits en espagnol et en anglais ; nous sommes systématiquement interpellés en anglais … et nous répondons en espagnol !!

Pégase au repos au camping de Santa Clara

en longeant la Cordillère Centrale

C’est finalement à Las Lajas que nous resterons quelques jours, face à l’océan : il n’y a pas grand monde, la plage n’est pas renversante, mais c’est calme, nous pouvons nous abriter du soleil et la nuit, il y a un peu d’air !!! Nous y croisons de jeunes français venus faire du surf quelques jours au Panama : il parait qu’il y a des requins au large ! 

Pégase sous les cocotiers à Las Lajas

Encore une halte près de David avant la frontière : c’est vraiment un court séjour dans le pays et nous aurions pu aller jusqu’à la côte Atlantique mais finalement, c’est par la Panam, à Paso Canoas que nous quittons le Panama.