Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







lundi 23 septembre 2013

De Mexico à Veracruz

du 14 au 28 Août 2013 


Après ce petit séjour, bien au frais sur l’altiplano, nous allons nous diriger lentement vers Veracruz en faisant une boucle vers le nord avec une descente le long de la côte. Nous traversons quelques agréables petites bourgades, nous nous perdons un peu aussi car les panneaux de signalisation ne sont pas toujours au rendez-vous ! 

C’est aussi l’occasion de discuter avec les gens qui sont extrêmement surpris de rencontrer des Français (quand ils savent où se trouve la France !) : ils nous prennent toujours pour des « gringos » et nous ont expliqué que les européens n’en sont pas, uniquement les yankees, mais bon …


ville nouvelle dans la grande banlieue de Mexico

petit détour vers le Pic de Bernal

Après la traversée de l’altiplano, nous retrouvons la sierra Madre : c’est d’abord un paysage sec d’arbustes rabougris et de cactus puis, en changeant de versant, c’est tout à coup une dense végétation de montagnes avec sapins et ruisseaux. La route tortille le long des flancs assez abrupts et on passe ainsi de vallée en vallée … Nous nous arrêtons pour la nuit dans le charmant petit village de Landa de Matamoros dont l’église a fait partie d’une mission jésuite. 


dans la sierra, sur le versant aride



et maintenant le versant plus tropical

la petite église de Landa de Matamoros

Le lendemain, nous partons en direction de Xilitla, petite ville au fond d’une vallée à la dense végétation tropicale. Tout près de là, un milliardaire anglais, Edward James avait acheté une vaste propriété où il avait créé une sorte de jardin botanique pour y cultiver tout particulièrement des orchidées. Mécène et admirateur des surréalistes, il avait agrémenté ce parc à flanc de coteaux de sculptures plus bizarres les unes que les autres…


en descendant vers la côte

à Las Pozas, près de la cascade

l'architecture "surréaliste"

Malheureusement, après sa mort en 1984, l’ensemble s’est peu à peu détérioré et beaucoup de ses « créations » subissent les ravages du temps en milieu tropical … Il disait que ce lieu était pour lui la représentation du paradis terrestre : il est vrai qu’avec sa belle cascade, ses petits sentiers qui serpentent dans une végétation luxuriante, on se sent là un peu hors du temps … mais ce n’est pas vraiment notre propre représentation du paradis ! Quand aux "oeuvres" réalisées pour la plupart en béton par des ouvriers mexicains … il faut aimer le style mais çà à le mérite de varier un peu de l‘architecture coloniale espagnole !


dans les sentiers du jardin, à flanc de coteau







Nous continuons en direction de Tampico : nous voici maintenant dans la plaine et c’est à nouveau la grosse chaleur lourde. Nous passons la nuit dans un petit village où, comme d’habitude, nous déchaînons la curiosité des villageois : désorientés que nous ne soyons pas des Américains, ils sont stupéfaits de savoir que nous venons de France avec notre véhicule pour visiter leur pays !


maison coloniale à Chalma


Le lendemain, nous poussons jusqu’à Tampico au bord de la mer, mais la chaleur est de 40° avec toujours cette moiteur étouffante ; tant pis, nous allons remonter sur l’altiplano pour respirer mais en arrivant au petit bourg d’Atotonilco perché dans la sierra, un voyant s’allume : problème moteur !!! Il ne nous reste plus  qu’à pousser jusqu’à Pachuca où nous arrivons le lendemain : en fait, c’est juste un des senseurs électroniques qui était couvert de saletés !!! Nous en profitons pour faire une dernière révision avant le grand départ. 


près de Metzquititlan, au nord de Pachuca

arrivée à Pachuca

Et maintenant que nous sommes revenus sur les hauteurs, il ne fait pas très chaud !!! Mais il faut malgré tout reprendre la route vers Veracruz : cette fois-ci c’est par Apizaco, d’où nous pouvons apercevoir le Popocatepetl, que nous passons et faisons une dernière halte « archéologique » au site de Cantona.


le Popocatepetl

Cantona fut une vaste ville qui compta jusqu’à 80.000 habitants aux environs de 700 à 1000 ap. J-C. Située à mi-chemin entre la plaine côtière et la vallée de Mexico, elle joua un important rôle commercial. Aujourd’hui, une partie seulement est dégagée (environ 10 % de l’ensemble) et c’est vraiment plaisant d'y faire une belle balade ! Construite sur de petites collines au milieu d’une végétation de yuccas et de pins, cette ville était un ensemble de «quartiers» comportant chacun son propre lieu de culte (temple sur pyramide) et son jeu de pelote. Communiquant entre eux par des rues menant au centre de la cité ou acropolis où se concentrait les lieux de pouvoir, tant civil que religieux : vastes pyramides, grandes places et nombreux jeux de pelote (on en a dénombré 24 sur l‘ensemble du site !) … 


sur le site de Cantona

les travaux de fouilles

parmi les pyramides dégagées

un des jeux de pelote de la ville près de l'acropolis

C’est un français, Mr de Saussure, qui avait repéré le site à la fin du XIXème siècle, mais c’est seulement depuis la seconde partie du XXème que les fouilles ont réellement débuté. Comme à la Quemada, les pierres sont simplement posées les unes sur les autres, sans ciment entre elles, et aucun décors ou sculptures n’ont subsisté jusqu’à nos jours. C’est loin d’être aussi beau que les sites mayas du Yucatan mais c’est une autre vue de ce que pouvait être une cité édifiée à cette époque avec un agencement un peu différent.



la grande place centrale de l'acropolis


vue sur les nombreuses terrasses et pyramides

Nous allons passer une excellente nuit au calme dans le village voisin de Tepeyahualco, installés comme souvent sur la petit place de l’église nous y faisons même une grasse matinée tant c’est tranquille et un peu à l’écart des boutiques ! Mais il faut se résoudre à redescendre sur la côte et nous arrivons à Nautla, un peu au nord de Veracruz, où nous passons cette fois la nuit près de la mer. 


dans le petit village de Tepeyahualco


Heureusement, il fait un peu moins chaud et le vent de la mer souffle assez, ce qui rend la moiteur de l’air moins pénible. Nous y passons la journée du lendemain et allons déguster un plat de poissons dans un des nombreux petits restaurants qui longe la «plage» : en fait de plage, un minuscule banc de sable grisâtre où viennent se briser les rouleaux de l’océan rejetant à la côte de nombreux déchets végétaux … mais pas seulement, hélas !


le Pico de Orizaba vu depuis la route de la côte


arrêt près de la plage de Nautla

Nous allons ensuite nous installer sur un rv park car il nous faut préparer Pégase pour la grande traversée et en particulier monter la cloison intérieure. Nous ne serons pas gênés par les voisins car, comme d’habitude, nous sommes seuls alors qu’il y a une bonne trentaine d’emplacements ! Nous pensions attaquer le travail le lendemain, mais une tempête tropicale vient perturber notre emploi du temps : c’est une pluie battante, accompagnée de vents violents et d’épisodes orageux, qui dure plus de 36 heures : nous sommes épuisés, dégoutés et restons enfermés dans Pégase à attendre la fin du déluge !!!


Pégase au rv park près de Nautla

la plage après la petite tempête ...

Enfin, le surlendemain, le temps est toujours gris mais les averses s’atténuent pour cesser enfin … et la température est finalement beaucoup plus agréable et nous permet de vider la soute pour récupérer les bois, de tout remettre en place et de monter la cloison sans devoir « s’éponger » toutes les minutes ! Et c’est aussi la dernière étape avant 'Vera Cruz' où nous quitterons notre fidèle Pégase. Après le contrôle des douanes et des narcotiques nous ne le reverrons pas avant plus d’un mois …

Installés à l’hôtel pour quelques jours avant de rejoindre Mexico, nous en profitons pour faire un tour dans la ville …    


dimanche 1 septembre 2013

Du volcan Paricutin à Mexico


du 1er au 13 Août 2013



Nous voilà dans l'état de Michoacan où nous faisons halte dans la petite bourgade de Cajumatlan ; nous y faisons un petit tour et nous apprenons que c'est actuellement l'état le plus dangereux du Mexique en matière de narco-trafiquants ! Effectivement, il y a un détachement militaire sur la place mais on nous explique que, dès qu'ils s'en vont, des hommes armés sillonnent la ville !


église typique d'une petite ville mexicaine


 sa glorieta sur la place centrale


et la préparation des tacos !

La nuit se passe tranquillement et nous continuons sur Zamora où nous voudrions aller au garage Ford, car les freins avant couinent de plus en plus : ils sont surement à leur dernière extrémité ! Impossible de le trouver et personne ne peut nous renseigner. Nous décidons, en attendant d'en trouver un ailleurs, d'aller faire une petite virée dans la sierra pour voir le volcan Paricutin.

C'est un des plus jeunes volcans terrestres du monde : en 1943, un agriculteur venu labourer son champs, s'aperçoit que de la fumée sort de terre et il entend des bruits sourds ; il rentre à son village où tout le monde le prend pour un fou mais, venus voir le phénomène, ils doivent se rentre à l'évidence. En moins d'une année, un cône de plus de 300 mètres de haut surgit de terre. Des savants et des curieux du monde entier viennent voir le phénomène.

Mais deux villages sont directement menacés en cas d'éruption. Peu à peu, ils sont envahis par les cendres ; à cette époque, il n'existe pas de route, seulement des chemins : le gouvernement en fait ouvrir une et l'armée est chargée de déplacer les populations, soit environ 3000 personnes, malgré leur répugnance à quitter leur lieux de vie.

Heureusement car en 1952, un torrent de lave vient submerger les deux villages abandonnés : l'un a totalement disparu sous plus de 40 mètres de lave et de l'autre ne subsiste qu'une partie de l'église. Depuis, l'un des cônes du volcan continue à émettre des fumeroles mais la lave s'est solidifiée et de la végétation commence à pousser par-ci par-là.


les deux cônes du volcan avec le plus petit qui continue à "fumer"

Depuis le village d'Angahuan où nous nous sommes arrêtés, on peut aller à cheval jusqu'au volcan mais il faut 6 heures aller/retour où simplement aller jusqu'à l'église à demi enterrée en 3 heures environ. Lorsque nous arrivons à Angahuan, c'est sous un déluge d'eau et par moment de grêle … on ne voit plus rien et surtout pas les rues du village pour savoir s'il s'agit de pistes ou si elles sont pavées ! Nous préférons nous arrêter à l'entrée, à côté de la station-service en attendant le lendemain pour y voir plus clair.

Finalement un guide vient nous chercher en nous disant qu'il y a un endroit pour stationner un peu plus loin et qu'il est pavé : en réalité, il faut traverser tout le village - le guide nous précède à cheval - et on nous fait rentrer sur un parking mais - et il ne nous l'avait pas dit - on nous demande 100 pesos pour les 24 heures. Nous ne sommes pas très contents, surtout de la façon de faire car il n'avait pas du tout évoqué un lieu payant et, comme nous nous apprêtons à refaire le chemin inverse, le prix descend à 50 pesos puisque nous ne faisons que stationner, sans utilisation des installations … Finalement, nous passons une très bonne nuit car l'endroit est très calme : il s'agit du centre éco-touristique avec des logements pour les touristes.

Le lendemain, nous partons jusqu'à l'église à cheval et accompagnés d'un guide - mais pas jusqu'au volcan car nous manquons d'entrainement ! - Arrivés au champ de lave, on abandonne notre coursier pour grimper sur les blocs de lave et atteindre les ruines. C'était une église assez grande, datant de 1618 : une partie de sa façade à demi enterrée a résisté à la terrible pression ainsi que le choeur, complètement à l'autre bout tandis que la nef elle-même était totalement envahie.


départ à cheval pour la balade

la façade de l'église engloutie sous la lave

et le choeur

Le guide qui est un vieil habitant du village se souvient d'avoir vu, enfant, les laves encore fumantes et nous raconte l'histoire de sa vallée. Ici, la population est indienne et parle encore le paruchepa même s'il y a maintenant une école dans le village où les jeunes apprennent l'espagnol. Les femmes portent encore beaucoup leur costume traditionnel. Lors de la conquête et pendant les siècles qui ont suivis, les indiens ont été repoussés - ou se sont réfugiés - dans les sierras qui bordent l'altiplano central ; longtemps isolés par l'absence de voies de communication et très certainement maintenus à l'écart, ils ont gardé une identité culturelle forte mais souvent aussi un niveau économique plus faible que le reste du pays.


préparation de tortillas avec du maïs bleu

Malgré tout, nous n'avons pas spécialement apprécié, en revenant, d'apprendre que le prix initial qui nous avait été annoncé pour la balade était passé de 300 à 450 pesos ! Ce n'est pas le montant en soi mais là encore, la manière de faire que nous n'avons pas trop aimé. C'est la raison pour laquelle, après avoir contemplé la vue depuis le mirador qui domine le champs de lave et fait un tour dans le mini musée, nous avons préféré reprendre la route.

Nous redescendons vers Moralia puis Celaya où nous nous arrêtons au garage Ford car les freins avant sont au bout du rouleau ! Pendant les réparations, nous allons faire un petit tour dans la ville. Toujours de gros orages en fin d'après midi ou en début de nuit mais les journées sont belles et même très chaudes malgré l'altitude.


autour du lac de Patzcuaro

avec son île et les montagnes alentour

promenade dans les rues de Celaya



dans un petit bourg, une église un peu originale !

Avant de redescendre vers Veracruz, nous décidons d'aller faire un tour à Mexico et nous nous arrêtons au rv park de Tepotzotlan : il y a de nombreux emplacements pour camping-cars mais nous sommes tout seuls ! D'après la gérante, depuis 3 ans, les Américains ne viennent plus au Mexique et beaucoup de rv park ont du fermer car la clientèle mexicaine est peu nombreuse ; à Tepotzotlan, ils tiennent grâce au gardiennage de quelques véhicules européens et mexicains faisant partie d'un club de camping-caristes de Mexico.


sur la place de Tepotzotlan



déjeuner sur le marché

Finalement, nous y passons presque une semaine ; après avoir fait un tour dans la ville, puis avoir un peu nettoyé Pégase à l'intérieur et à l'extérieur (les Mexicains veulent toujours nous le nettoyer car eux passent leur temps à laver leur véhicule et c'est vrai que Pégase est la plupart du temps bien sale !!!) nous partons passer une journée à Mexico. C'est d'abord un minibus qui nous amène à la gare du "suburbano" puis le métro et nous débouchons directement sur la place centrale de la ville.


dans le suburbano

et sur un quai de métro

Nous voilà au centre d'une des plus grandes villes de la planète, la capitale la plus ancienne du Nouveau Monde, perchée à plus de 2000 mètres d'altitude. C'est là que les Aztèques avaient fondé leur ville Tenochtitlan, sur une île au milieu d'un lac aux environs de 1325, soit bien longtemps après la chute de la plupart des grandes cités mayas et de Teotihuacan.

Peuple venu du nord du pays, en un siècle, ils conquièrent toute la vallée actuelle de Mexico et de nombreux peuples alentour leur payent tribu. Quand arrivent les Espagnols, l'empire aztèque est vaste, très peuplé et dynamique, mais il ne manque pas d'ennemis qui n'hésitent pas à s'allier aux nouveaux arrivants pour abattre leur puissance. En 1521, Tenochtitlan est prise et l'empire aztèque s'effondre avec la mort de son dernier empereur Moctezuma II : c'est le début de la colonisation.

La vaste place centrale ou Zocalo où nous débouchons au sortir du métro est actuellement "envahie" par des protestataires du Chiapas qui y ont installé leur campement fait d'une myriade de petites tentes : ils font face au vaste Palacio National qui occupe tout un des côtés de la place. Sur un autre côté, c'est l'immense cathédrale dont la construction s'est échelonnée de 1525 à 1813 : c'est dire si de nombreux styles s'y sont succédés ! Nous y faisons un petit tour mais une messe s'y déroule et nous préférons aller voir les restes de l'ancien temple aztèque ou Templo Mayor tout proche. C'est fortuitement qu'il a été découvert lors de travaux de voirie en 1978.


la cathédrale absolument monumentale


la façade du Palacio Nacional

maquette de l'ancienne Tenochtitlan au milieu du lac

Partiellement détruit par les Espagnols lors de la conquête, les travaux entrepris ont permis de dégager ses bases et de découvrir un certain nombre de sculptures et de bas-reliefs peints. Nous faisons le tour des ruines puis allons visiter le très intéressant Musée du site qui retrace l'histoire de Tenochtitlan et renferme beaucoup d'objets retrouvés lors des fouilles. En fait, la cathédrale elle-même repose sur d'anciens temples désormais enfouis qui formait le cœur de la ville aztèque.


un vestige du Templo Mayor avec son chac-mool

offrandes retrouvées ... 

aux alentours du Temple

ce n'est pas vraiment la statuaire grecque !


les fouilles du Templo Mayor et la Cathédrale

Nous remontons ensuite la rue piétonne Francisco Madero où l'on peut voir quelques vieilles façades coloniales, en particulier la Casa de los Azuleros recouverte de céramique et grimpons au sommet de la Torre Latinoamericana pour contempler l'ensemble de la ville depuis le 44ème étage : aujourd'hui, nous avons de la chance car le ciel est plutôt dégagé ! A perte de vue la mégalopole s'étale avec autour de la vaste plaine, quelques collines. Malheureusement, impossible de voir le Popocatepetl et son compagnon le Iztaccihuatl cachés dans la brume…


la rue Madero et la Tour

la maison des Azuleros



Vue du Zocalo et du Palacio Nacional depuis la tour

le Musée des Beaux-Arts



Après cette ascension - en ascenseur ! - nous partons le long du Paseo de la Reforma jusqu'au bosque de Chapultepec mais c'est une sacrée balade ! Heureusement, cette vaste avenue créée lors de l'éphémère règne de Maximilien est très agréable avec de nombreux endroits où s'asseoir, de nombreuses statues et bosquets ombragés. Il y a beaucoup de monde dans les rues car nous sommes dimanche et de nombreux cyclistes ont envahis les vastes boulevards.


traversée de rue à Mexico ...

résistance en dansant ...

invasion cycliste sur le Paseo de la Reforma


orchestre de rue

le long du Paseo de la Reforma

Diane chasseresse sur fond de modernité ...

L'après-midi est déjà bien avancée quand nous parvenons au principal parc de la ville et nous n'y faisons qu'un petit tour avant de repartir en métro - très simple et très peu cher - puis le suburbano et enfin le minibus, soit environ 1 h 30 de trajet malgré tout. Evidemment il pleut quand nous arrivons à Tepotzotlan mais nous avons passé une bonne journée et nous comptons bien revenir à Mexico avant notre départ car il nous reste beaucoup à découvrir !