Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







dimanche 4 septembre 2011

la Wallonie


C'est par l'est que nous rentrons en Wallonie, dans la province de Liège : maintenant c'est plus facile pour nous, et particulièrement pour l'écrit ! Les paysages aussi sont différents : beaucoup plus de « campagnes » de forêts et surtout un relief vallonné : nous avons bien quitté le « plat pays ». C'est donc en banlieue de Liège que nous avons fait notre premier arrêt, à Blégny où jusqu'en 1980 une mine de charbon était en exploitation.

Vue générale


Il s'agissait d'une « petite » mine avec seulement deux puits d'une profondeur maximum de 530 mètres et qui employait environ 800 personnes. Nous commençons la visite par le « carreau » de la mine, aujourd'hui effectivement carrelé et, une fois revêtus de notre tenue de mineur du dimanche : une veste et un casque, nous descendons par la cage de mine jusqu'au premier tunnel à 30 mètres de profondeur ;


Prêts pour la descente


nous pouvons y voir les différents matériels utilisés et la façon dont on construisait un tunnel avec son système d'aération, l'étayage, etc, puis nous descendons jusqu'à 60 mètres en longeant les tailles où travaillaient les mineurs sur des veines d'environ 80 centimètres d'épaisseur, allongés le long de la pente


Au fond du puits


enfin nous remontons à l'air libre pour suivre le trajet du charbon, le tri, le calibrage, etc... sous la protection de Sainte Barbe, patronne des mineurs

Dans les ateliers de triage et calibrage


Nous y apprenons également ce qu'était un "lampiste" : à l'arrivée à la mine, le mineur donnait une médaille où figurait son numéro et prenait sa lampe ; on savait ainsi qui était au fond. Lors de la remontée, il récupérait sa médaille en rendant sa lampe.


La salle du lampiste


On nous explique également comment fonctionnait les montées et descentes des cages avant les liaisons téléphoniques : le préposé travaillait "en aveugle" au son des différents carillons ! Il ne fallait pas qu'il se laisse distraire, sans quoi !

A savoir par coeur !


Puis nous continuons notre formation par le Musée qui nous montre l'évolution du travail dans les mines, l'amélioration du matériel et des techniques, au fil des siècles et au fil des catastrophes aussi ...

Maintenant que nous en savons beaucoup plus sur le sujet, nous grimpons sur le terril qui jouxte le puits d'extraction. Depuis 30 ans, la nature a repris ses droits : bouleaux, ronciers d'abord, puis d'autres essences : il semble maintenant une colline presque comme les autres et c'est tant mieux.

Il disparaît peu à peu sous la végétation
La mine vue du sommet du terril

















































Le temps est resté agréable toute la journée et nous en avons bien profité. Nous sommes autorisé à passer la nuit sur le site, ce qui nous arrange bien. Nous y faisons connaissance avec une variété de canard que nous ne connaissions pas : des rockers sans doute !

Ils sont vraiment rock'n roll !


Le lendemain, pluie et vent froid ! Nous partons en direction de Namur. Passés les faubourgs de Liège très industriels, la route qui longe la Meuse est très agréable à parcourir, malgré les averses intermittentes. La rivière s'écoule en légers méandres dans un paysage de collines douces ; et nous voilà déjà à Namur. En l'absence d'aire (pour vidanger !), nous poussons jusqu'à la banlieue de Charleroi. Arrivés là, nous ne sommes plus très loin de Bruxelles, et nous décidons de faire un détour par Waterloo.

Vue sur la "morne plaine"


Et bien, très honnêtement, le site ne vaut pas le détour, sauf peut-être lorsqu'il y a des reconstitutions. Bien évidemment, le « terrain » n'a rien de très évocateur puisque les champs alentours ont repris  leurs fonctions de champs cultivés, mais surtout les animations datent : le panorama proposé dans une rotonde a été peint en 1912 !!

Plutôt vieillot mais épique !


Et le Musée de cire... Sinon, il reste à grimper les 226 marches de la butte du Lion pour avoir une vision sur la plaine alentour... que nous redescendons sous une pluie battante.

Dure, dure la grimpette et bien raide !
Sommet de la Butte du Lion

Reste deux films plutôt intéressants : l'un explique les causes et le déroulement des combats, le second est un extrait d'un film sur Waterloo. Bref, l'ensemble n'est guère palpitant : il vaut mieux relire Victor Hugo, on y ressent mieux le souffle de la bataille.
 …
Comme il se fait tard, nous restons dormir sur le site et aucun grognard ne vient nous réveiller mais beaucoup de pluie au matin : décidément, çà continue... Nous redescendons sur Namur où nous retrouvons la Meuse que nous suivons jusqu'à Dinant : une belle route, un paysage doux fait de collines et de vallons où coule la rivière et de belles maisons le long des rives.

La Meuse près de Dinant


Nous continuons jusqu'à Mariembourg, histoire de voir de plus près la région et nous allons faire un tour à la Brasserie des Fagnes : un petit musée sur les différents matériels utilisés par les brasseurs au siècle dernier et le matériel moderne utilisé par la brasserie et nous prenons bien sur un échantillon !

Impossible de visiter la Belgique sans boire une bière !


Mais le parking est proche de la voie ferrée et nous préférons remonter sur Dinant où nous faisons un petit tour dans une « autrucherie » : une ferme où l'on trouve également des nandous et des émeus ce qui nous change un peu des vaches que l'on voit habituellement en Belgique !

Autruche mâle faisant la "parade"
Le nandou

 et l'émeu

des bébés autruches de quelques semaines


Nous passons la nuit à Dinant sur un parking mais on ne peut pas dire que ce soit une bonne nuit ! Il faut dire que la ville est coincée entre la Meuse et la falaise et s'étire en longueur sur les deux rives avec, au-dessus, la citadelle qui domine. En fait, nous n'irons pas la voir car un problème de lessive nous prend trois heures : la machine à jetons s'est coincée et le linge est lavé mais pas séché ! Et le réparateur met trois heures à venir. Nous faisons tout de même une promenade dans la ville, patrie d'Adolphe Sax, inventeur du saxophone.


Dinant dominé par sa citadelle

Le pont décoré de saxo

et l'autre rive 





















Mais comme il n'est pas question de rester une autre nuit sur ce parking, nous filons vers Bouillon car il y a une aire pas très loin. Après une journée passée dans la nature - nous sommes dans les Ardennes belges et c'est un paysage de forêts, beaucoup de sapins en particulier, et beaucoup de chemins de promenades - nous allons faire un tour en France pour quelques courses dont une bouteille de gaz, mais surtout pour trouver une aire pour les vidanges !

En revenant, nous allons faire un tour à Bouillon, voir le château de Godefroy. La Semois forme une boucle et à l'endroit le plus étroit - et le plus haut - s'élève le château. En réalité, c'est la mère de Godefroy qui est née là et il en a hérité à la mort de son oncle puis la vendu en 1096 aux princes-évêques de Liège, afin de financer sa croisade vers Jérusalem

la citadelle


Il ne reste pas grand-chose de l'époque médiévale car il a été fortement remanié par Vauban en tant que forteresse, mais sa situation géographique est assez impressionnante. Un spectacle de fauconnerie égaye la visite.

Vue du sommet de la citadelle
Spectacle de fauconnerie
La petite ville de Bouillon


La petite ville elle-même est très touristique : il n'y en a pas beaucoup qui peuvent se prévaloir d'un roi de Jérusalem dans ses anciens paroissiens, si j'ose dire ! Et donc ce brave Godefroy est partout mais comme toujours, nous sommes sous la pluie et finissons par revenir à Herbeumont sur notre aire dans la nature.

Nous continuons notre petite virée par la province du Luxembourg belge avec l'intention de s'arrêter à La Roche en Ardennes mais impossible de s'y garer : la ville est petite, nichée dans la vallée de l'Ourthe, environnée de collines assez escarpées et pleine de touristes : malgré le temps, nous sommes au coeur du mois d'Août ! Nous continuons notre route jusqu'à Stavelot. Cette petite ville s'est construite autour d'une importante abbaye qui abrite aujourd'hui un Musée automobile dans son sous-sol ! C'est que nous sommes proches de Spa-Francorchamps le circuit automobile belge.


Les ruines de l'abbaye de Stavelot
Le Musée automobile












































Nous allons donc y faire un tour et c'est vrai qu'il y a de belles voitures de courses ainsi que des motos ; à l'étage, c'est un petit musée consacré à Apollinaire qui nous retient également : il y passa un été avec son frère, pendant que sa mère était à Spa au casino à tenter de faire fortune ; n'ayant pu se refaire, elle envoya à ses enfants des billets de train pour rentrer à Paris et c'est ainsi qu'ils partirent à la cloche de bois laissant une belle ardoise à Stavelot ! C'était l'été 1899 et Apollinaire âgé de 19 ans commençait tout juste à composer, en particulier pour une jeune fille de la région dont il était amoureux.



C'est à Stavelot qu'un message concernant le passeport d'Alain nous rattrape : il faut absolument rentrer : nous quittons Stavelot ... sous la pluie comme de bien entendu et traversons le Grand-Duché du Luxembourg, en deux heures environ, sous une pluie battante ; nous ne verrons donc pas grand-chose d'autant qu'il n'y a pas de parking le long de la route, ne serait-ce que pour prendre quelques photos. Nous faisons juste le plein de gasoil avant de passer la frontière et nous revoilà en France, pour de bon cette fois, après 18 jours passés en Belgique.

Inutile de dire que le temps maussade a été pour beaucoup dans la brièveté de ce séjour : se promener et visiter sous le pluie n'est pas très agréable et surtout en Wallonie, nous avons été particulièrement gâtés ! Nous avons laissé Bruxelles de côté : au mois d'Août, en camping-car, ce n'est pas très aisé et nous aurons sûrement l'occasion d'y retourner.

samedi 3 septembre 2011

la Flandre de Gand à Lier


Nous avons donc fait une boucle par Courtrai et Ronse où nous sommes passés à côté du « sommet » des Flandres, le mont de l'Enclus qui culmine à 150 mètres ! Puis une halte à Oudenaarde, une agréable petite ville au bord de l'Escaut, longtemps renommée pour ses tapisseries, avec son bel hôtel de ville, son inévitable beffroi et sa grand place.

L'Hôtel de Ville

et la grand place














































Nous continuons ensuite sur Gand et trouvons un camping dans la périphérie pour la nuit. Gand, tout comme Bruges est très ancienne puisqu'elle existe déjà lors du traité de Verdun en 843 et fait alors partie du royaume attribué à Charles le Chauve : elle devient progressivement une riche ville marchande, essentiellement dans l'industrie drapière. Elle connaît, comme toutes les autres riches villes de Flandre, les bouleversements dus à la politique des héritages : appartenant au comté de Flandre, puis dans l'escarcelle des Ducs de Bourgogne, elle fait partie des pays-bas espagnols hérités par Charles-Quint, natif de la ville, et, à ce titre connaît toutes les guerres entre la France et l'empire Habsbourg qui ensanglantent la région, avec, pour finir Napoléon qui fait de la Flandre un département français.  

De bonne heure, nous laissons Pégase sur un parking et prenons un bus pour le centre ville. Il est 9 H 00 quand nous arrivons, il n'y a donc pas trop de monde encore, la ville est à nous et le temps est agréable. Le bus nous dépose au pied du pont St Michel et nous commençons donc par aller admirer la vue depuis le pont : le Korenlei ou "quai au blé" et le Graslei ou "quai aux herbes" en contrebas dont les anciennes façades se reflètent dans les eaux de la Lys et avec en fond le palais des Comtes. C'est un très bel avant-goût de la ville.

les quais avec en fond le chateau des Comtes de Flandre
et les magnifiques façades sous le soleil
l'Hôtel de Ville
Nous continuons ensuite vers la Halle aux draps et le Beffroi puis la fameuse cathédrale Saint-Bavon. En fait, nous venons en particulier y voir une œuvre de Van Eyck le polyptique de l'Adoration de l'Agneau Mystique dont nous ne verrons d'ailleurs que le fac-similé. Il y a de toute façon tellement de monde qu'il est difficile de s'en approcher ! Le plus amusant c'est l'anecdote concernant l'empereur d'Autriche Joseph II : ayant trouvé qu'Adam et Eve qui figurent de chaque côté du tryptique étaient indécents (nus et juste « revêtus » l'un d'une feuille de vigne et l'autre d'une main) il les fit refaire mais habillés ! Les originaux ont été remis en place, mais les deux copies « décentes » sont tout de même restés dans la cathédrale, suspendues à l'entrée !

promenade le long des rues de la vieille ville
Après cet épisode artistique, nous continuons notre promenade dans la partie ancienne de la ville ; c'est en effet une grande ville de plus de 200.000 habitants (Bruges n'en compte qu'un peu plus de 100.000) mais la partie historique qui se situe dans la boucle entre la Lys et l' Escaut représente un espace relativement restreint qui se parcoure agréablement à pied.

une façade originale
C'est également une ville très vivante où il est plaisant de se promener, particulièrement le long des anciens quais.

Le chateau des Comtes de Flandre
Nous faison le tour du château des Comtes de Flandre du XIIème - très largement restauré au XIXème siècle -  inspiré du Krach des Chevaliers en Syrie et installé au coeur de la ville puis allons jusqu'au Vrijdagmarkt, vaste place et centre politique de la ville avec l'Ons Huis la maison du peuple en style Art nouveau et la fière statue de Jacques Van Artevelde, grand homme de la ville et leader des tisserands : partisan d'une alliance avec l'Angleterre pour des raisons économiques, le manque de parole du roi d'Angleterre lui couta la vie. De sa main levée en direction de l'Angleterre, il désigne à jamais ceux qui l'on trahi !

Le Vrijdagmarkt et la statue de Van Artevelde
Nous terminons notre balade par un musée qui retrace la vie quotidienne à Gand fin XIXème et début XXème siècles : intérieur bourgeois, ateliers d'artisans, boutiques de commerçants. On se rend mieux compte à quel point tout est maintenant uniformisé…

Un Musée comme dans un petit béguinage
Une "apotecke" à l'ancienne



















































Nous avons passé une très bonne journée et nous avons beaucoup aimé Gand, tant pour ses édifices que pour son atmosphère : c'est une cité bien vivante et très animée - et pas seulement une ville-musée - En fait, nous n'avons parcouru que le centre historique dénommé "la Cuve" dans la boucle entre la Lys et l'Escaut et il y a beaucoup d'autres quartiers qui mériteraient que l'on s'y attarde, ainsi que de nombreux musées mais ...

Le lendemain, c'est sur Anvers que nous nous dirigeons. Il faut dire que les villes sont très proches les unes des autres et nous faisons en fait peu de kilomètres. Nous nous garons sur un grand parking proche de l'Escaut et c'est par un souterrain sous la rivière que nous gagnons à pied le centre de la ville.

Le Port vu depuis l'autre rive de l'Escaut
Descente à 31 mètres par ascenseur puis marche d'environ 550 mètres dans le tunnel avant de remonter … au centre-ville ! Ce tunnel qui date de l'entre-deux guerres ne peut être emprunté que par les piétons et les vélos mais il est drôlement pratique.

Le tunnel ...

et ses mensurations



























Anvers est une grosse agglomération de plus de 500.000 habitants, deuxième port d'Europe après Rotterdam, mais ville très ancienne comme ses voisines Bruges et Gand, enrichie par le commerce pendant des siècles, malgré les nombreuses guerres qui jalonnent son histoire comme toutes les villes de la région ; c'est aussi, bien sur, la patrie de Rubens et le plus grand centre diamantaire du monde … Nous commençons notre promenade par la Grand Place avec les maisons des guildes et leurs pignons variés et l'hôtel de ville : contrairement aux autres, la place n'est pas carrée, mais une sorte de faux triangle, avec juste derrière, et qui l'écrase de sa masse, la cathédrale.


la place centrale

et ses façades













































Nous allons faire un tour jusqu'à la maison de Rubens en passant au pied du Boerentoren : le plus ancien gratte-ciel d'Europe, construit à partir de 1929 dans le style Art Déco, et d'une hauteur de 93 mètres !

Le Boerentoren
N'étant pas particulièrement amateurs de Rubens - et il faut bien faire des choix !

l'hôtel particulier ayant appartenu à Rubens
nous continuons notre chemin jusqu'à la gare construite au début du XXème siècle : assez impressionnante ! Nous voilà dans le quartier des diamantaires ! Et bien, hormis des boutiques qui se suivent et se ressemblent : diamants de toutes sortes et de toutes formes (mais Alain résiste fermement !) pas un juif hassidim avec mèches en papillote devant les oreilles dans les rues, pas de diamants tombés sur les pavés …

Mieux vaut tourner le dos !
Nous tentons le Diamondland où l'on pourrait voir le délicat travail du diamant, mais il n'y a personne … sauf à la boutique !

Nous retournons donc vers le centre, voir le Musée que nous avons choisi à la place de la Maison de Rubens : le Museum Plantin-Moretus où nous allons rester plus de 2 heures ! Absolument magnifique ! L'imprimerie créée vers 1550 par un imprimeur tourangeau Christophe Plantin venu s'installer à Anvers et continuée par la même famille jusqu'en 1876 est ensuite vendue à l'Etat.

les casiers des typographes

les presses

le jardin
Cela comprend non seulement la maison familiale mais également l'imprimerie et une formidable collection de livres, depuis des incunables à une bible polyglotte (traduite en 5 langues : hébreu, grec, latin, syriaque et araméen à raison de 3 langues par page, le latin figurant sur chaque page : difficile d'imaginer le travail des typographes et des correcteurs !), des atlas, un exemplaire des chroniques de Froissart, etc ; Rubens est un ami de la famille et dessina un certain nombres de planches que l'on peut y voir. Tout cela dans une riche maison bourgeoise très bien conservée dont une aile est consacrée à l'imprimerie proprement dite. Vraiment extraordinaire !

Nous sommes plutôt crevés en sortant et décidons de rentrer : retour au tunnel pour franchir l'Escaut

Le centre ville vu depuis l'autre rive
et nous reprenons la route pour sortir de la banlieue d'Anvers, ce qui ne se révèle pas très facile mais nous finissons par arriver à Lier où nous décidons de passer la nuit sur un grand parking aux portes de la ville. Mais pas de chance, il y a une fête prévue qui dure jusqu'au petit matin ….

C'est donc un peu fatigués que nous allons nous promener dans la ville : sa Grand-Place et son Hôtel de Ville flanqué de son beffroi - nous allons devenir des spécialistes ! - nous admirons au passage la Zimmertoren, vieille tour du XIIIème siècle ornée d'une horloge de 1930 faite de 11 cadrans,

la Zimmertoren
puis allons nous perdre dans les ruelles du béguinage ; nous revenons tranquillement le long des canaux. Lier est une petite ville très agréablement arrangée et où il est plaisant de faire un tour. Elle a d'ailleurs le surnom de "Petite Bruges" ou "Lierke Plezierke" ("Lier petit plaisir") : tout un programme !























Le temps est lourd et on s'attend à de la pluie … ce qui finit par arriver dans la soirée. Nous passons une bonne nuit car après la fête de la veille, nous avions du sommeil à rattraper !

C'était notre dernière halte en Flandres, car nous partons maintenant pour la Wallonie, plus précisément dans la région de Liège. Nous avons découverts de très belles cités - on ne peut guère visiter la Flandre pour sa campagne où la beauté de ses paysages, mais nous ne regrettons pas - malgré le temps souvent maussade  - d'avoir visité d'aussi belles villes que Gand - notre préférée - Bruges, Anvers où même Poperinge, Lier …