Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







lundi 13 décembre 2010

En quittant Lisbonne

En quittant Lisbonne, nous continuons à descendre vers le Sud et nous arrêtons sur une aire près d'un lac de barrage à Pego do Altar. Durant la nuit, nous avons droit à deux orages impressionnants tant par la quantité d'eau que la violence des éclairs et du tonnerre et des rafales de vent : effectivement, au matin, les eaux du lac ont bien monté.

Nous étions un petit groupe de 7 ou 8 camping-cars – Allemands, Anglais, Belge et nous – Comme on peut le voir sur la photo, nous avions l'impression d'avoir un camping-car de lilliputien !

Le plus grand camping-car appartenant à un couple belge est un modèle US avec des extensions sur les côtés, dans les 10 mètres et il tracte une voiture !


Nous reprenons notre route en retrouvant le bord de mer : partout, les champs sont plein d'eau. Les températures sont douces, mais le ciel gris et les averses fréquentes et nous retrouvons le vent. Nous nous arrêtons sur un parking en haut des falaises dominant la mer près du village d'Odeceixe.


A nouveau, vent et pluie nocturne. Nous sommes seuls sur ce grand parking : on se croirait un peu au bout du monde …

Le lendemain, toujours sous la pluie, nous descendons jusqu'à Sagres.


Cette fois-ci, nous avons atteints la pointe sud ouest du Portugal. De nombreux camping-cars stationnent dans la petite ville, dominée par un vieux fort.


Là encore, toutes les nationalités anglais, irlandais, autrichiens, polonais, suisses, allemands et français. Nous faisons la connaissance d'un couple de français qui passent l'hiver dans la région et qui, retraités, vivent à l'année dans leur camping-car et se promènent en Europe. Nous passons un bon moment à discuter de cette nouvelle vie : voilà plusieurs années qu'ils vivent ainsi et ne souhaitent plus en changer … ce qui nous conforte dans notre projet …
Nous profitons d'un temps plus clément pour nous promener le long des promontoires qui entourent la ville et visitons le fort.


Ici aussi Henri le Navigateur est à l'honneur : il aurait créé dans la ville de Sagres une école de navigation qui aurait rassemblé toutes les connaissances maritimes de l'époque.



Nous poussons jusqu'au Cap Sao Vicente qui est vraiment la pointe sud-ouest de l'Europe : il fait un vent !



Cette fois-ci, nous devons tourner vers l'Est ou remonter !




Nous optons pour une halte verdure et calme dans la Sierra de Monchique un peu dans l'arrière pays.