Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







mercredi 8 décembre 2010

En route vers le Sud


Nous reprenons la route de bonne heure le 29 en direction de Braga que nous souhaitons visiter, mais à nouveau la pluie est de retour ! Finalement, nous allons jusqu'au Bom Jesus do Monte un peu en dehors de la ville. Il s'agit d'une église au sommet d'une colline - avec vue superbe sur la ville de Braga -

et auquel on accède par un escalier à double rampe baroque. Nous profitons d'une accalmie pour grimper par le funiculaire (le plus ancien de Portugal)



C'est une architecture étonnante qui n'est pas sans charme mais maintenant c'est le froid qui nous chasse.

Notre camping-car n'est pas équipé pour le gel : avec regret, nous faisons une croix sur la partie est : Bragança, Guarda, etc car nous craignons des problèmes de gel éventuel au niveau du réservoir d'eau et les températures sont voisines de 0, sans compter le verglas possible !

Nous traversons Porto et descendons le plus possible (de toute façon il pleut constamment) et nous arrêtons, en dessous d'Aveiro, à Batalha ou a été érigé à partir de 1388 et jusqu'au XVI ème siècle le Monastère de Sainte Marie de la Victoire commandé par le roi Joao 1er suite à sa victoire sur les Castillans à la bataille dAljubarrota en 1385. Sur la vaste esplanade se tient la statue équestre du Connétable Nuno Alvares Pereira qui commandait les troupes portugaises.


A la fois vaste et imposant, l'intérieur n'est décoré que de vitraux.


Dans une chapelle attenante, reposent le roi Joao 1er et Felipa de Lancastre ainsi que leurs enfants, dont Henri le Navigateur, instigateur des Grandes Découvertes.

Tombeau d'Henri le Navigateur


le cloître attenant

avec une vasque de toute beauté ...

c'est un mélange de style gothique et de la sculpture dite «manuéline» semblable à une dentelle de pierre. Nous le visitons le lendemain - à la faveur d'une éclaircie - et en particulier, les chapelles inachevées,

très finement ouvragées, et laissées ouvertes sur le ciel. Finalement, nous y passons la matinée !

Le 1er Décembre, nous décidons de pousser jusqu'à Fatima, à une vingtaine de kilomètres de là. Nous partons sous le soleil, mais en grimpant, nous rencontrons le brouillard, pour finalement nous garer près du sanctuaire dans une sorte de coton : de la basilique, on ne voit pas la moitié de l'esplanade, ni le sommet de l'édifice !

Il y a malgré tout un peu de monde - dont quelques pèlerins arrivant à genoux ! - Nous faisons le tour du sanctuaire : si l'architecture diffère, le principe est le même qu'à Lourdes : une très grande esplanade pouvant accueillir la masse des pèlerins devant la basilique.

Un peu plus loin de toutes petites «boutiques» proposent les habituels souvenirs. Heureusement, vers midi, le temps se dégage un peu.

Au café, nous voyons à la télévision que la neige n'est pas très loin : ne voulant pas être coincé par les intempéries, nous repartons rapidement vers la mer et décidons de pousser jusqu'à Ericeira - petite station balnéaire au nord de Lisbonne. Et effectivement, là, il fait doux : nous arrivons par un royal 15 ° : enfin, je n'ai plus les pieds gelés …