le 6 Décembre 2012
En début d’après-midi et après avoir manger aux Balnearios une bonne soupe et un plat bien consistant préparé par la très sympathique mamie cuisinière, nous partons pour Potosi où commence la route pour Uyuni (mais il faut la trouver car il n’y a bien sûr aucun panneau ! ), elle est maintenant asphaltée d’un bout à l’autre … ce qui nous arrange bien !
troupeau de lamas |
Dès la sortie de Potosi, c’est la montagne, toujours aussi impressionnante, avec quelques villages disséminés : nous restons au-dessus de 3.500 mètres quasiment tout le trajet, avec quelques parties à plus de 4.000 mètres ; comme sur les autres routes boliviennes, le trafic routier est quasiment inexistant, quelques camions ou bus et très peu de voitures particulières : on se sent presque seuls au monde … sauf des lamas qui se baladent sur la route et nous toisent avant de bien vouloir se ranger …
de petits champs au milieu de nulle part ... |
Peu de végétation, avec parfois, entre deux chaînes de montagnes, comme des sortes de petites oasis de verdure grâce à un cours d’eau et un village qui semble coupé de tout …
parfois un cours d'eau |
un petit village |
et la route qui serpente ... |
Enfin, une dernière montée et nous apercevons la plaine qui s’étend devant nous et devinons Uyuni qui de loin se confond dans le paysage …
descente vers Uyuni |
avec en fond le Salar blanc qui se devine |
Quand nous entamons la descente, nous sommes environnés de sombres nuages qui semblent annoncer un orage proche mais ils nous laissent le temps d’arriver. Uyuni est balayée par le vent : on se croirait presque dans une ville de western avec la poussière qui vole en tous sens dans les larges rue.. sauf qu’elle entraîne avec elle une quantité de sacs plastiques qui «décorent» les alentours de la ville !
Enfin, nous y voilà : nous nous garons sur la plaza de Armas et Alain soulève le capot pour vérifier le filtre : eh bien, cette fois-ci, çà y est ! Il s’est installé dans le rouge !!! On ne peut pas dire que le moral soit au beau fixe mais il se fait tard et nous ne pouvons rien y faire pour l’instant. L’orage qui menaçait se transforme en une rapide averse (comme quoi le pire n’est jamais certain …). Et finalement, malgré la tension nerveuse, nous ne passons pas une trop mauvaise nuit.
Au matin - il fait beau - Alain part téléphoner à Ford France qui nous conseille de purger le filtre en attendant de pouvoir le changer. Inutile de dire que dans ces conditions, il n’est pas pensable pour nous d’aller se promener avec Pégase sur le Salar et encore moins sur les pistes du sud-Lipez. Nous partons donc en quête d’une agence - ce n’est pas çà qui manque ! - mais qui puisse également nous fournir un endroit où stationner le camping-car en toute sécurité.
sur le marché |
au hasard des rues |
La ville n’est pas désagréable - en tout cas le centre - et animée. Beaucoup d’agences de tourisme … et pas mal de touristes jeunes dans le style routard avec sac à dos, un petit marché sympa et des draisiennes plantées aux carrefours en guise de décoration … Uyuni, à 3.650 mètres d’altitude est une petite ville (5.000 habitants) qui a l’origine vivait du sel ; de plus en plus aujourd’hui elle développe son secteur touristique : agences, restaurants et hôtels poussent comme des champignons ! Mais par exemple, les ¾ des restaurants sont des pizzerias : difficile de manger bolivien à Uyuni ! Nous arrivons malgré tout à en trouver un et goutons au pique macho, mélange un peu pimenté de viande et de différents légumes (pommes de terre, oignons, etc …)
Finalement, en fin d’après-midi, nous trouvons notre bonheur : un parking fermé pour Pégase et pour nous, une virée de 3 jours en 4 x 4 ; en fait, les agences proposent les mêmes tours à quasi les mêmes tarifs. Le départ est donc programmé pour le lendemain vers 10h00, après avoir remisé notre coursier.
Ici aussi c'est bientôt Noël ! |
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