Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







vendredi 8 février 2013

De Cuzco à la Réserve de Paracas

du 27 au 31 Janvier 2013
 
Nous partons à l'aube pour éviter la circulation dans Cuzco … et nous nous perdons ! Le problème est que le GPS nous pilote comme si nous étions dans une petite voiture et ici, les rues sont parfois très en pente - ou en côte - et très étroites ! Nous finissons malgré tout par trouver la grande route qui nous fait grimper jusque dans les hauts faubourgs de la ville ; le temps est gris et pluvieux mais nous voilà en route pour la côte … et le beau temps !



en quittant Cuzco



Après avoir redescendu les faubourgs, nous entamons une premier grimpée à près de 3.700 mètres avant de redescendre … puis de remonter à 4.000 mètres : cette fois, nous sommes dans la brume ou les nuages bas ! Heureusement, la route n'est pas mauvaise et il n'y a pas trop de circulation. Et bientôt, nous apercevons Abancay tout au fond de la vallée : c'est une longue descente en lacet mais il fait maintenant soleil : nous déjeunons à la sortie de la ville et il fait bien chaud : il faut dire que nous sommes à 1.900 mètres d'altitude au fond de la vallée.


descente dans les nuages


sur la piste au fond de la vallée





Comme la route suit la rivière, nous continuons jusqu'à la petite ville de Chalhuanca où nous nous arrêtons pour la nuit à une station service. Le lendemain, nous en profitons pour nettoyer un peu Pégase dont la robe grise est bien terne ! Nous reprenons ensuite la route : c'est bientôt une nouvelle grimpette à 4.500 mètres d'altitude où nous retrouvons les paysages de l'altiplano avec les troupeaux de lamas … et la fraîcheur !


retour vers l'altiplano



les derniers troupeaux de lamas



village avec ses enclos pour les bêtes



Puis c'est une nouvelle descente sur Puquio où nous déjeunons ; après quelques hésitations, nous décidons de poursuivre : nouvelle remontée à plus de 4.500 mètres : nous croisons tout un groupe de camping-cars de différentes nationalités - plaques allemandes, suisses, françaises, et autres - se dirigeant vers Cuzco : le camping ne les contiendra pas tous !!!


descente sur Puquio


Cette fois, c'est notre dernier passage sur l'altiplano où nous saluons une dernière fois les gracieuses vigognes ; au loin, le ciel bleu nous attire vers l'ouest ; nous commençons à descendre, les montagnes deviennent de plus en plus pelées … et la descente en est d'autant plus impressionnante car les ravins sont à-pic ! Et çà descend toujours car nous devons perdre 3.700 mètres d'altitude !


arrivée sur la face pacifique des Andes

Enfin, nous arrivons à Nazca, ville plutôt animée mais sans grand intérêt hormis les fameuses "lignes" tracées dans les environs et qui ne peuvent se voir que d'avion : nous allons jusqu'au petit aérodrome pour nous renseigner ; il y a deux possibilités : ½ heure mais on ne voit que 3 ou 4 "dessins", parmi les plus petits ou 1 heure pour faire le grand tour … mais les prix sont très élevés !!! Après réflexion, nous renonçons à cette excursion et irons voir depuis le mirador !


balade dans Nazca

Après quelques courses, nous prenons la panam vers le nord et en nous arrêtant au pied du mirador, nous trouvons 2 camping-car français ! Mais eux descendent vers le sud et ne restent que quelques instants ; Alain monte au mirador prendre quelques photos puis nous continuons notre chemin jusqu'au Musée Maria Reiche à quelques kilomètres de là : cette professeur de mathématiques allemande passa près de 60 ans de sa vie à étudier les fameuses lignes de Nazca : çà laisse rêveur car le coin n'a rien de très  "folichon" : désert et rocailles à perte de vue ! Et d'autant que les théories qu'elle a élaborées à ce sujet restent des théories car rien n'a pu être prouvé : ni au sujet de ceux qui les ont tracées, ni les raisons qui les ont motivés … Par contre, elle a pu les sauver de la destruction et les a fait connaître dans le monde entier …


le mirador


et les quelques lignes que l'on peut y apercevoir ...


détail de travaux de Maria Reiche à son Musée

dans son Musée

Nous continuons la route, au milieu d'un désert de rocaille : la pré-cordillère vient vraiment mourir tout près de la côte : il n'y a quasiment jamais de précipitations sur cette partie du Pérou et seuls les fleuves qui descendent des montagnes forment comme des oasis avec une ville et quelques cultures tout autour sur une zone plus ou moins grande. Sinon, il y a beaucoup de constructions le long de la Panam mais souvent bien pauvres : de petits cabanons abrités du vent et du sable derrière de grands "paravents" en osier tressé …


sur la route en quittant Nazca

habitations le long de la Panam ...
Nous arrivons près d'Ica et nous dirigeons vers Huacachina dans sa proche banlieue : c'est réellement une oasis avec ses immenses dunes surplombant un petit lac ; nous nous installons sur le parking pour la nuit et le lendemain, nous allons faire un tour en buggy dans les dunes, la grande attraction de la ville : on se croirait en plein sud marocain ! Nous faisons même une descente en sun-board (à plat ventre !) : c'est une balade assez sympa !

l'oasis de Huacachina




dans les dunes







Nous reprenons ensuite notre route, toujours vers le nord et retrouvons le Pacifique à la Réserve de Paracas : c'est toujours le même paysage de désert mais il y a beaucoup de vent ; nous pouvons camper sur le site, en face de l'océan au bord d'une plage de sable rouge : les oiseaux marins s'en donnent à cœur joie et nous retrouvons les pélicans du nord du Chili !

en arrivant sur Paracas

le petit port de pêche dans le Parc

la playa roja



S'il fait très chaud pendant la journée, il y a toujours de l'air et en particulier la nuit, ce qui permet de bien rafraîchir l'atmosphère mais nous avons l'impression d'être toujours dans le sable : il y en a d'ailleurs pas mal parfois sur la route, et il s'insinue partout dans Pégase ! Quand aux plages, elles ne sont pas toujours très accueillantes, souvent faites de galets et le Pacifique … ne l'est pas toujours avec de gros rouleaux et une eau bien fraîche : il faut monter plus au nord pour avoir de la douceur, lorsque le fameux courant froid de Humbold quitte la côte … Pour l'instant donc, pas de baignade !

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