De Buffalo au Mont Washington : promenade en Nouvelle Angleterre

du 28 Septembre au 5 Octobre 2014

Nous sommes entrés par Buffalo et le premier quartier traversé nous a causé un choc : après avoir quitté l’Ontario, si propre et si cossu, nous nous sommes retrouvé dans un quartier en déshérence, triste, vide et en mauvais état … que heureusement nous avons rapidement laissé derrière nous : la banlieue était beaucoup plus plaisante ! 

Dans la forêt, quelque part après Buffalo

Nous traversons l’état de New York pour rejoindre la Nouvelle Angleterre plus à l’est, avec un arrêt au bord d’un des Finger Lakes (plusieurs lacs aux formes allongées …) à Geneva où nous profitons d’un temps ensoleillé et nous nous promenons au bord de la marina avant de continuer jusqu’à Seneca Falls, petite ville calme et agréable : nous nous installons pour la nuit sur le parking du "port" où des bateaux de plaisance viennent s’amarrer. 

Pégase au bord d'un des Finger Lakes à Geneva

Promenade dans Geneva

Nous y faisons brièvement connaissance avec un couple d’Américains de Caroline du Nord qui voyage en bateau le long de la rivière. Ils nous invitent très gentiment à nous arrêter chez eux lors de notre descente vers la Floride. Puis nous reprenons notre route vers l’est : campagne plaisante et vallonnée, beaucoup de forêts de plus en plus flamboyantes. 

A Seneca Falls, au bord de la rivière

Avant l’arrivée vers les Green Mountains, nous faisons un dernier arrêt à Utica où nous nous décidons à acheter une puce pour notre téléphone afin d’avoir, quand c’est nécessaire, une connection wifi sécurisée. Puis, c’est l’Etat du Massachussetts qui nous accueille avec la pluie ! Nous sommes maintenant au pied des Green Mountains, dans le Berkshire où nous "visitons" les villages anciens de Lenox et Stockbridge, c’est-à-dire que nous y faisons une petite promenade, car ils n’ont rien d’extraordinaire, même s’ils sont agréables. 

Dans la campagne de l'état de New York

Balade dans Lenox

Arrivés dans le Vermont, nous prenons ensuite la route 100 qui longe les Montagnes : les couleurs de l’automne sont vraiment magnifiques et nous nous en mettons plein les yeux. Arrêt à Willmigton, village vraiment mignon avant de continuer notre route en direction du nord.

Forêt dans le Vermont

le règne des citrouilles !

Halte à Willmington

Nouvel arrêt à Weston où se trouve le "Vermont Country Store" le plus ancien de l’état : il est d’ailleurs très prisé des touristes et l’on y trouve de tout : de l’ancien et du récent, des souvenirs et de l’alimentation, des vêtements et des chaussures, etc … On s’en met plein les yeux, mais les prix sont "touristiques" ! 

Pégase au milieu des arbres ...

Arrêt du bus scolaire avec le stop pour tous 

Dégustation de glaces et belle Américaine 

L'embarras du choix ...

avec dégustation possible 

le tout à l'ancienne, pour le folklore !

Nous dormons sur place avant de continuer notre route dans la forêt : il fait bien froid la nuit et l’humidité est très forte. Chaque jour, les couleurs du feuillage changent : il devient de plus en plus roux … 

Halloween n'est pas loin !

Nous traversons de petites stations de ski encore endormies à cette époque de l’année avant d’arriver à Waterbury où nous visitons, pour changer, une usine d’ice-cream soi-disant mondialement connue - Ben and Jerry’s (dont nous n’avions jamais entendu parler !) - : le plus amusant est le cimetière des saveurs avec les pierres tombales des parfums qui n’ont pas marchés …

le cimetière des saveurs

Nous finissons notre balade dans le Vermont en nous promenant dans les villages de Stowe et de Morrisville, agréables « trouées » dans la forêt omniprésente. L’altitude n’est pas énorme dans les Green Mountains (entre 600 et 1000 mètres) mais il y fait déjà frais et souvent le matin, à l‘ombre, on y voit de la gelée blanche … Nous commençons à être un peu saturés de la forêt mais nous ne voulons pas quitter le coin sans avoir fait un tour dans les White Mountains, un peu plus à l’est, dans l’état du Maine. 

Toujours de grandes étendues de forêts et des sommets plus élevés puisque c’est là que se trouve le sommet le plus haut du nord-est des USA, le Mont Washington qui culmine à 1916 mètres... Nous partons donc sur Bretton Woods (où furent signer en 1944 les accords du même nom sur la finance mondiale) puis grimpons jusqu’à la station du train à crémaillère qui monte au sommet. Nous hésitons un moment, vu le temps pas très dégagé, à prendre un billet puis finalement décidons d’aller y faire un tour.

L'hôtel de Bretton Woods, au pied du Mont Washington

C’est assez impressionnant car les pentes sont raides (près de 40 % à certains moments !) et il faut compter trois bons quart d’heure ; à l’arrivée, un vent violent nous accueille et tout le monde s’engouffre dans le bâtiment sans demander son reste. Un petit musée retrace l’histoire de l’installation : c’est ici que fut enregistré en 1934 le vent le plus violent à la surface du globe : 372 km/h (record battu depuis 1996).

Le train à crémaillère

dans la montée

Nous réussissons à mettre le nez dehors, malgré le vent et la pluie qui nous cingle et montons les quelques mètres manquant jusqu’au sommet … puis nous rentrons bien vite attendre le prochain train qui va nous ramener vers Pégase. 

Au sommet !

Vue imprenable sur les alentours !

Inutile de dire que nous n’avons rien vu des alentours : d’ailleurs, ils vendent une carte postale grise avec, en légende "vue du Mont Washington" ! Comme il est tard, nous décidons de passer la nuit sur place mais sur le soir, c’est à nouveau pluie et bourrasques de vent ! Un peu dur de fermer l’œil ! Il parait que dans la forêt il y a des caribous et des ours bruns mais finalement personne ne vient nous rendre visite !

La descente dans la vallée

Au matin, nous sommes congelés (3° dehors et 9° dedans !) et Pégase dégouline littéralement tant l‘humidité est forte ! Nous sommes pressés maintenant de retrouver des températures plus clémentes et allons prendre la route de la côte pour descendre ainsi jusqu’à New York. Ce fut une belle balade, en particulier pour les magnifiques couleurs automnales mais maintenant il est grand temps de mettre le cap au sud.