Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







lundi 15 octobre 2012

De Chui à Florianopolis


du 5 Octobre au 10 Octobre 2012


 

Nous voilà au Brésil, le plus grand pays - et de loin - de l'Amérique du Sud : plus de 15 fois la France en superficie (!) et 201 millions d'habitants ! Tout a ici une dimension différente : les camions, les stations service (immenses parkings pour les camions), les grands magasins, sans parler des villes, surtout sur la côte sud où elles sont nombreuses !





Après l'Uruguay, tranquille petit pays plutôt agricole, on change de rythme ! Et très rapidement de températures. Il faisait plutôt bon mais frais et là, en deux jours de montée plein nord, il fait 30° et plus en milieu de journée pourtant, nous ne sommes pas encore sous les Tropiques !

Notre première halte, au bord d'une lagune qui longe l'océan, est une réserve écologique : nous allons nous promener le long de la route et faisons connaissance avec les capibaras (mammifères rongeurs les plus gros d'Amérique du Sud) qui vivent près de l'eau et même souvent dans l'eau, beaucoup d'oiseaux et quelques caïmans ! Nous avons le temps de les voir, mais ils disparaissent trop vite pour qu'on puisse les photographier !

Un capibara sortant de l'eau








Au matin, nous partons de bonne heure en direction de Rio Grande, la capitale du premier état que nous traversons : nous devons retirer de l'argent et faire quelques courses ; heureusement, nous ne sommes pas obligés d'aller jusqu'au centre : nous trouvons un distributeur dans un "posto" (station-service) et allons dans un grand magasin de la périphérie : les caddies sont énormes, les allées et les rayons également, par contre, aux caisses, c'est le bazar ! Et comme dans les autres pays, un jeune nous enfourne nos achats dans une multitude de sacs plastiques ; malgré l'usage que nous en faisons pour les poubelles, nous en jetons des quantités ! Sur le parking, un garde armé qui patrouille et un autre en haut d'une sorte de mirador : vraiment rassurant !


l'entrée de Rio Grande ...

Le patron du posto - qui possède un camping-car - nous déconseille vivement la route de la lagune car l'orage menace : il fait plus de 30° et il fait lourd ; nous reprenons donc la grande route et nous arrêtons sur un posto : le ciel est tout noir ! En fait, nous avons très peu de pluie pendant la nuit. Au matin, nous reprenons la route et contournons Porto Alegre (1,5 millions d'habitants) pour revenir sur la côte où nous nous arrêtons au bord de la laguna Itapeva. Dommage que le vent soit si fort car nous ne pouvons guère profiter de la plage, quasiment déserte.

Porto Alegre ...


vue du périf ...
Mondial de foot en préparation !



On en profite pour ranger la couette ! C'est une bonne nuit tranquille mais le vent est toujours aussi fort ; nous partons donc le lendemain vers Laguna avec une halte à Torres. A Laguna, impossible de se garer sur la promenade en bord de mer couverte de sable et toute la ville est sous le vent ; nous continuons notre route jusqu'aux environs d'Imbatuba, sur l'immense parking d'un posto.

 
 
Petite place avec immeubles anciens à Laguna
 
Nous avons réussi à dormir, même si nous sommes réveillés à l'aube par le ballet des camions et nous continuons - sous un vent toujours aussi fort - notre montée le long de la côte. Nous arrivons sur Florianopolis vers midi : trafic intense et stressant : camions, mobylettes, voitures qui changent en permanence de files : nous passons le pont qui relie la Ilha Santa Catarina au continent mais «loupons» une sortie ; après des détours, nous nous retrouvons sur le pont pour un nouvel essai ! Cette fois-ci, nous partons dans la bonne direction, et nous éloignons de la ville, direction le sud de l'île.

Arrivée sur Florianopolis
Nous faisons halte à Ribeirao da Ilha, petit village le long de la lagune. Là, nous sommes un peu protégés du vent qui vient de l'océan.

Mini plage à Ribeirao

Face aux parcs à huitres, Alain tente une pêche à la ligne… mais sans résultat ! Malheureusement, du mauvais temps est annoncé pour le lendemain ; effectivement, le vent est enfin tombé mais maintenant c'est la pluie !!! Nous renonçons à faire le tour de l'île dans ses conditions : visibilité très limitée, impossible de profiter du paysage et la météo promet le même traitement pour plusieurs jours. Nous préférons donc continuer notre route vers le nord en espérant un temps meilleur. …
 
 

et son seul pêcheur !

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