Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







lundi 29 octobre 2012

De Massaguaçu à Rio de Janeiro


du 17 au 24 Octobre 2012
 
 
 
Notre arrêt de trois jours à Massaguaçu, au bord de la plage, aura été l'occasion d'une rencontre avec une très sympathique famille brésilienne. C'est l'occasion de débuter, tant bien que mal, un dialogue fait de portugais, d'espagnol, d'anglais et de français. …
Nous faisons ensuite connaissance avec sa fille puis sa femme à son retour du travail. Ils nous invitent à partager une bière chez eux, puis nous retiennent pour manger une pizza ; nous essayons de nous comprendre, en nous aidant de la traduction d'un ordinateur, ce qui donne lieu à des confusions de sens et à une bonne rigolade ! Finalement, nous arrivons malgré tout à communiquer !
 
En souvenir d'une agréable rencontre
 
Le lendemain à 7 h, ils nous emmènent en ville où Valdomiro dépose sa femme à son travail puis sa fille au collège, puis il nous emmène jusqu'à la statue de Sao Antonio qui domine la ville et à côté de laquelle est installée une rampe pour les deltaplanes ; c'est dommage qu'après la très belle journée ensoleillée de la veille, le temps soit si gris et bruineux car nous ne profitons pas beaucoup de la vue sur les environs.
 
Vue de Caraguatatuba depuis la plateforme d'envol des deltaplanes
 
 
Par contre, la route d'accès est impressionnante : par tronçons, la pente doit dépasser les 25 % et par temps de pluie, ce n'est guère rassurant ! Il nous fait ensuite faire un petit tour en ville puis nous ramène à sa maison où il nous invite à boire le café et un très bon jus d'orange pressé maison ; après avoir refait le plein d'eau, nous nous quittons pour continuer notre route.


Valdomiro et son chien devant une des plages de Caraguatatuba


Cà a vraiment été une très agréable rencontre et, somme toute, un très agréable bivouac mais il nous faut aller faire quelques courses et nous voulons continuer notre montée sur Rio.
 
Nous traversons peu après le Tropique du Capricorne, toujours sous la pluie ; sur les plages, les gens se baignent ! Ils se rincent sans être obligés de passer à la douche !!! Nous ne sommes pas vraiment tentés et nous poursuivons notre route qui traverse la forêt tropicale en longeant l'océan et arrivons bientôt à la petite ville de Paraty, notre nouvelle halte.
 
Le site de Paraty vu de la baie
C'est un des sites incontournables du Brésil et nous avons adoré ! Le site naturel tout d'abord : installé au bord d'une magnifique baie, pleine d'îlots et de péninsules où se nichent de nombreuses plages, avec, en fond, les montagnes couvertes de forêts tropicales. Cette petite cité fut construite au XVIème siècle par les Portugais et dut son essor (à la fin du XVIIème) à la découverte d'or dans la province du Minas Gerais car elle était le passage obligé entre Rio de Janeiro et les mines pour traverser la Serra do Mar.
 
En promenade dans Paraty

A son apogée, les riches y firent édifier de nombreuses églises et de belles demeures, puis ce fut le déclin, par l'ouverture d'une route plus directe. Ce n'est qu'à l'heure du tourisme qu'elle a retrouvé un nouveau dynamisme et par chance, le cœur de la cité aux ruelles pavées, ne comporte aucun immeuble moderne : c'est vraiment un joyau de l'art colonial très agréablement restauré que nous avons pu parcourir.



Bien sur, beaucoup de commerces de souvenirs, des marchands des rues ... et même des chevaux...

il se vend beaucoup de ces figurines
 

la façade de l'école élémentaire





Maintenant, il fait vraiment chaud et les pavés de Paraty nous tordent les pieds, mais nous y passons quasiment toute la journée de samedi à l'arpenter dans tous les sens ! En fin d'après-midi, nous nous attablons à une terrasse de café pour gouter notre première caipirinha « wouaouhhh !!! » : c'est la boisson nationale brésilienne faite avec de l'aguardente (de l'eau de vie de canne à sucre), de la glace et du citron vert : c'est un peu trop fort pour moi, d'autant qu'ils le servent dans un verre à jus de fruit ! Heureusement, Alain se dévoue pour finir !

Café en terrasse près de la place de l'église

Dimanche matin, nous partons faire un tour à l'extérieur, en allant visiter le vieux fort qui domine la ville et la baie, puis, en redescendant, nous partons faire une promenade en bateau.

la ville vue du fort au pied de la Serra


le fort domine la baie

magnifiques fleurs des Tropiques

Nous y passons 2 heures à découvrir les multiples petites criques, les îlots essaimés dans la large baie. C'est vraiment magique. …Il fait un temps radieux avec un petit air marin très plaisant, …on serait presque repartis une deuxième fois !!!
 
Embarquement sur notre yacht
 
le capitaine ...
 
et son second ...
 
Petit arrêt dans une des criques
 

Il y a toutes sortes de bateaux


 
de vrais yachts
 
la belle vie !!!
 
A midi, nous déjeunons autour d'un plat local sur la plage en regardant les baigneurs mais déjà, les nuages d'orage s'amoncèlent sur la serra et, effectivement, à 15 heures, c'est la grosse pluie qui va durer, avec quelques accalmies, jusque tard dans la soirée.
 
Petit arrêt sur la plage
Pégase sur le parking de l'église


la place et ses grands arbres

Le lundi 22, après un dernier petit tour en ville, nous quittons presque à regret Paraty et continuons la route qui longe la côte jusqu'à Rio. A midi, nous nous arrêtons à Frade pour déjeuner : il fait une chaleur torride ! Alain trouve quelqu'un qui peut nous remplir notre bouteille de gaz argentine … mais pendant la nuit ! Nous restons donc sur place, en baignant dans notre jus : il fait 38° dans Pégase et c'est intenable !
 
Enfin, le lendemain nous reprenons la route pour un dernier arrêt avant Rio ; la route serpente toujours le long de l'océan et on peut apercevoir les nombreuses baies et îlots qui jalonnent la côte, mais il y a toujours cette brume humide, un peu laiteuse qui noie le paysage et il est de toute façon bien difficile de s'arrêter.

toujours la Serra do Mar toute proche

et la côte très découpée

Nous faisons un arrêt vers 10 h au bord de la plage à Mangaratiba, une petite ville tranquille ; finalement nous sortons les transats pour lézarder sur le sable et nous mangeons sur place ; mais peu après le vent se lève et c'est à nouveau la pluie, …nous continuerons la route demain !
 
Encore un problème avec le gaz : apparemment, nous avons eu une fuite car la bouteille de 5 kg est finie alors que nous ne nous en servons que pour le frigo, le café …et un peu de cuisine de temps à autre ! Nouvelle intervention d'Alain pour réparer - et heureusement que nous avions fait remplir notre bouteille argentine, sans quoi … - et nous reprenons la route pour les derniers 100 km qui nous séparent de Rio.
 
Nous y arrivons vers 16 h, …inutile de dire que la circulation est dense, intense, stressante ... … Heureusement, avec le GPS et sans trop d'erreurs pour prendre les bonnes voies, nous arrivons au pied du Pain de Sucre ! Nous voilà dans la «Cidade Maravilhosa» de 6,5 millions d'habitants où nous allons essayer de nous retrouver.
 

en arrivant dans la banlieue de Rio
des favelas accrochées aux collines


et des immeubles ultra modernes voisinant avec de vieilles églises

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