Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







dimanche 13 janvier 2013

Du Paso de Jama à Iquique



du 29 Décembre 2012 au 4 Janvier 2013 





Et nous revoilà au Chili ! C’est toujours le même ravissement pour cette partie du trajet où les couleurs des montagnes et des salars sont un vrai régal pour les yeux. De temps à autres, quelques gracieuses vigognes semblent surgir du décor, tant elles savent se fondre dans le paysage ; nous l'ignorions en Avril car nous navions pas daltimètre, mais nous grimpons jusquà 4.827 mètres daltitude : cest donc notre record !













Puis nous voyons apparaître le volcan Licancabur qui a perdu la neige sur son sommet, mais il est toujours aussi majestueux, et c’est la grande descente sur San Pedro de Atacama où nous arrivons vers midi ;



Le Licancabur à gauche 



passage rapide à la douane où je me fais "taxer" mes derniers kiwis, passage obligé au distributeur (ouf, il y a des sous car nous sommes samedi puis il y a le 1er de l’an) et nous retrouvons notre camping … où la nuit à pris 2.000 pesos de plus depuis Avril !


Et nous revoilà à San Pedro !


Il faut dire que ce sont maintenant les grandes vacances avec Noël et le Jour de l’An et il y a beaucoup de monde. Nous allons dans l’après-midi faire un tour dans la ville : toujours beaucoup de touristes de tous horizons ; on y parle espagnol, anglais, portugais, français … et autres ! Le lendemain nous passons la matinée à bavarder avec une dame française, venue en vacances pour 15 jours au Chili avec ses enfants et petits-enfants : ils ont loués un grand camping-car chilien (ils sont 7 !), puis nous retournons nous promener dans la ville ; toujours autant de poussière à San Pedro !


Le lendemain, debout à 3 heures du matin et départ en minibus à 4 h 30 vers les geysers del Tatio situés à 87 km de San Pedro, dans la Cordillère ; nous grimpons à 4.300 mètres d’altitude ; lorsque nous arrivons, il fait encore nuit et surtout très froid (entre -5° et -10°) ! Nous nous promenons au milieu des geysers environnés de vapeur d’eau et assistons au lever du soleil ; on se croirait presque dans le cratère d’un ancien volcan - mais ce n’est pas le cas d’après le guide - car nous sommes dans une sorte de dépression, au milieu d’un cirque de montagnes. Avec  enfin 'le soleil rayonnant' il fait progressivement moins froid et l’air se réchauffant fait disparaître la vapeur d’eau qui s’échappe de la multitude de trous d’eau dans le sol … et la scène perd beaucoup de son attrait ! Raison pour laquelle on y vient à l'aube.


Les geysers au petit matin

Il fait un froid de canard !




Le jour se lève ...


Nous partons ensuite vers les bains : l’eau y est entre 35° et 38° mais une fois encore, nous n’avons pas le courage de nous déshabiller pour rentrer dans la piscine … et surtout en ressortir ! Mais nous sommes loin d’être les seuls !


Les courageux au bain ... et les autres !


Puis nous reprenons la route vers San Pedro : nous croisons de nombreuses vigognes et même un "zorro culpeo" un renard de l’altiplano. Après un petit arrêt au village de Macucha où nous goutons de très bonnes empeñadas au fromage toutes chaudes, c’est le retour au camping.




A l'horizon le volcan qui fait des fumerolles ...


Un canard travailleur !


Un troupeau de vigognes


La petite église du village


Après un petit tour dans San Pedro pour se connecter à internet, nous parlons un peu avec la famille française installée au camping qui redescend le lendemain vers Santiago puis c’est la soirée, pour nous très tranquille, du réveillon. A minuit, on brûle les mannequins à l’entrée du camping, puis c’est le  "champagne", les pétards et la bonne humeur avec tous les jeunes qui sont là en randonnée ou juste pour la soirée de fête. Le lendemain, nous allons manger au restaurant ; là aussi, nous croisons un couple de français installé en Polynésie et qui sont en vacances au Chili. De retour au camping, c’est un autre couple de français - des Toulousains ! - que nous rencontrons très brièvement.


au camping de San Pedro




A minuit, on brûle les mannequins




et on boit une petite coupe ...

Nous reprenons la route le 2 en direction de Calama où nous faisons un arrêt - infructueux - au garage Ford : ils n’ont pas les pièces que nous recherchons. Nous continuons jusqu’à Tocopilla, pour ensuite remonter le long de la côte vers Iquique. Le désert d’Atacama est toujours aussi aride … et monotone, mais le long de la côte il y a un peu d’air frais et nous sommes contents de revoir l’océan. Nous nous arrêtons, comme au printemps, à Pabellon de Pica, au bord du Pacifique, pour passer la nuit, puis, le lendemain, c’est Iquique.


Retrouvaille avec le Pacifique à Tocopilla




on dirait des sortes d'étoiles de mer ...

Cette fois, nous y arrivons par le sud, le long de la côte et non par les terres, en descendant cette immense falaise de sable. La vision est différente, moins impressionnante mais tout de même étrange de cette grande ville coincée entre une montagne de sable et l’océan … De nouveau, un arrêt au garage Ford qui nous commande les pièces : elles arriveront demain de Santiago, puis c’est la recherche des pneus ; on nous indique la zone commerciale - très vaste - au bout de la ville, et Alain disparaît pendant 2 heures dans les magasins ! Finalement, nous trouvons notre "bonheur" ou presque, car impossible de trouver les dimensions "européennes" mais c’est tout de même approchant ! En fin de journée, Pégase est chaussé de neuf, pneus mixtes 4X4 !


Pégase au bord de la plage de Chanabaya


Les pélicans au repos sur le bateau de pêche


Nous ressortons de la ville par le sud et allons nous installer à Chanabaya, face au petit port de pêche : nous pouvons y voir des pélicans en train de pêcher, ou tout bonnement se reposer sur les barques. Il fait toujours un temps agréable : soleil et petit air frais mais il y a en permanence une légère brume qui noie les contours : les photos semblent toujours floues ! Retour le lendemain sur Iquique récupérer les pièces (filtre diesel et à air et courroies) puis nous grimpons le long de la falaise de sable sur Alto Hospicio où nous allons faire quelques courses avant de prendre la route pour Arica à l’extrême nord du Chili.








Vues d'Iquique en montant la falaise 


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