Une semaine au Belize

du 1^er au 7 Juin 2013

Nous abordons maintenant notre avant dernier pays d'Amérique Centrale, un des plus petit avec El Salvador puisqu'il ne fait que 23.000 km2 et dont les ¾ sont couverts par la jungle tropicale.

Son histoire se distingue de celles de ces voisins : s'il a connu la civilisation maya (plusieurs sites mais peu accessibles et pas en bon état pour la plupart), sa barrière de corail, de plus de 300 km de long au large de sa côte, a empêché les navires espagnols d'y accéder lors de la conquête. Pendant plusieurs siècles, ses îlots couverts de mangroves furent le refuges de pirates guettant les galions espagnols, puis des Anglais vinrent y exploiter les bois précieux avec leurs esclaves amenés de la Jamaïque.

C'est ainsi qu'en 1862 il devint officiellement colonie britannique et ne connut l'indépendance qu'en 1981, tout en faisant toujours partie du Commonwealth : et voilà pourquoi on y parle anglais ! Sa population - c'est l'état le moins peuplé d'Amérique centrale - est d'origines extrêmement diverses : garifunas (descendants d'esclaves), mayas et mestizos (mayas espagnols ayant fui leurs pays voisins), mennonites … et quelques anglais !

Heureusement pour nous, beaucoup parlent donc l'espagnol, à commencer par les douaniers à la frontière, ce qui nous simplifie les démarches : elles sont d'ailleurs très simples et se passent très rapidement. Nous y retrouvons les français rencontrés à Tikal … et nous nous retrouvons tous au même camping à San Ignacio quelques kilomètres plus loin ! Nous en profitons pour faire plus ample connaissance le lendemain, d'autant qu'une forte pluie nous rassemble tous sous une paillote. Heureusement, cela permet d'avoir une nuit un peu plus fraîche !

papotage sous la paillote ...



avec le dueño

et ses perroquets

promenade dans la petite ville

beaucoup de maisons de bois peintes

Ce n'est que le 4, après un petit tour dans San Ignacio que nous reprenons la route en direction de Dangriga. C'est une petite ville plus au sud sur la côte, habitée essentiellement par une population garifuna, c'est-à-dire des descendants des esclaves amenés par les Britanniques de leur colonie de la Jamaïque ; nous y déjeunons, mais un violent orage nous dissuade d'y rester d'autant qu'il n'y a pas vraiment de lieu pour stationner, ni même de plage.

en traversant la forêt tropicale 

des mennonites

le bord de mer á Dangriga

 

dans les rues de la petite ville

Nous refaisons le détour par Belmopan la capitale et nous dirigeons vers Belize city. Nous trouvons à nous garer à la Old Marina et décidons d'aller visiter Belize City le lendemain. Mais, nous sommes victimes d'une attaque d'insectes pendant la nuit et moi en particulier, je me réveille couverte de piqûres, …nous levons donc l'ancre aussitôt en direction du nord car il nous est impossible de rester là plus longtemps : tant pis pour la visite de la ville !!!

Pégase dans la marina d'Old Belize

Si la première partie de la traversée du pays s'est faite dans la forêt tropicale, dans un paysage de collines, somme toute assez agréable, depuis que nous sommes près de la côte, ce ne sont que des terrains buissonneux avec beaucoup d'eaux stagnantes dues aux pluies, sans compter quelques cadavres de serpents sur la route : pas vraiment folichon !

Une vieille Lady bien fatiguée ...

Finalement, nous nous retrouvons à Corozal, au nord du pays et nous nous installons près de la mer : çà nous permet de respirer un peu avec le vent du large !

Inutile de dire que nous ne garderons pas un souvenir inoubliable de notre séjour, et tout d'abord en raison du temps : il y fait, en cette saison, tellement lourd et chaud que l'on a du mal à apprécier quoi que ce soit et nous n'avons guère eu envie de nous y attarder plus longtemps. …De toute façon, le Belize est surtout réputé pour ses îles, le long de la barrière de corail, mais le coût d'un séjour est hors de notre budget !

C'est donc sans regret que nous prenons la direction de la frontière pour notre dernier pays - mais quel grand pays ! - d'Amérique latine : le Mexique !