Bonjour à toutes et à tous






" le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain"
Roland Dorgelès







vendredi 16 janvier 2015

Le sud du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et de la Californie à toute vapeur !

du 20 Décembre 2014 au 4 Janvier 2015


Notre entrée au Nouveau Mexique se fait par des températures bien froides qui ne se démentirons pas de toute la semaine, ce qui explique notre rapidité à nous éloigner vers l’ouest …

En quittant le Texas, nous mettons le cap sur Roswell où nous déciderons définitivement de notre route : l’ouest ou le nord ! La route par Carlsbad n’est pas terrible : plaine plutôt aride, parsemée de puits de pétrole ou de gaz, "villages" de mobil-home … 



Roswell est célèbre dans le monde pour un "évènement" datant de 1947: le lendemain d’un violent orage, un employé d’un ranch trouve des restes d’un engin éparpillé dans un champ ; il en informe le shériff qui contacte la base militaire voisine qui se charge de contrôler l’opération de récupération … et à partir de là, tout devint confus : est-ce un engin militaire "secret" qui s’est écrasé (nous sommes alors au début de la guerre froide) ? Est-ce une affabulation totale ? En réalité, y a-t-il seulement eu quelque chose ?

Il est même question d’un "cadavre" extra-terrestre ! Bref, une belle histoire qui amène des touristes à Roswell où est bien entendu créé un Musée sur les UFO (ovni en français !). Nous ne manquons évidemment pas d’y faire un tour : après tout, c’est la curiosité locale !






Ensuite, nous prenons une nouvelle fois des informations sur la météo mais nous devons renoncer à monter sur Santa Fe (à 2000 mètres d’altitude) car la neige y est annoncée pour les prochains jours : ce sera donc la route vers l’ouest …



Nous franchissons les Sacramento Mountains (le col est à plus de 2000 mètres d’altitude) pour ensuite redescendre sur Alamogordo et cette traversée nous conforte dans notre choix : il y a de la neige, non seulement sur les sommets mais sur les bas-côtés et elle ne date pas d’il y a longtemps !


Arrêt dans un village d'une réserve indienne 


Nous arrivons dans la plaine de Tularosa, connue à deux titres : le désert de gypse blanc des White Sands, une particularité géologique mais c’est aussi dans cette vaste plaine que fut tiré le 16 Juin 1945 la première bombe atomique de l’histoire !

Pour l’instant, nous filons jusqu’à Alamogordo, petite ville sans grand charme adossée aux montagnes et partons faire le lendemain une balade dans les White Sands : c’est le plus grand désert de gypse du monde, et sachant que ce minéral est soluble dans l’eau, c’est assez étonnant !


Dans les dunes des White Sands

Il s’agit d’un National Park avec des routes aménagées pour mener dans les dunes où nous passons une bonne matinée à nous promener : il fait froid, mais il y a du monde qui vient faire des glissades ou des balades ! Peu de végétation et peu d’animaux survivent dans cet environnement apparemment totalement aride … mais il y en a ! Et en été, ce doit être particulièrement chaud mais actuellement, il faut un moment avant de pouvoir retirer la petite laine ! 


Une des rares habitantes de l'endroit !

Nous terminons la journée en descendant sur Las Cruces où nous cherchons un camping pour passer Noël avant d’aller faire quelques courses : nous comptons bien marquer le coup et nous voulons également pouvoir joindre notre famille sur Skype et donc avoir le wifi.

Nous passons là trois jours bien froids : heureusement que nous avions le chauffage, sinon l’eau aurait gelé, mésaventure arrivée à un voisin du camping qui ne devait pas être particulièrement frileux ! Le lendemain de Noël, au réveil, toutes les montagnes environnantes sont couvertes de neige ce qui nous décide à filer vers l’ouest.


En route vers l'Arizona !


Effectivement, nous trouvons la neige à la sortie de la ville … et filons sans nous arrêter sur Tucson à travers un plateau assez aride : heureusement, en Arizona, les montagnes alentour n’ont pas encore de neige mais le vent est malgré tout bien froid ! Nous croisons d'immenses trains (parfois plus de 100 wagons !) tirés par plusieurs locomotives : ils sont beaucoup plus impressionnants que les camions qui nous paraissent assez semblables aux nôtres du point de vue de la taille.

la Pacific Railway dans sa traversée du désert



Heureusement, pas de tempête de sable prévue !



De bonne heure, nous partons visiter le Musée Pima : là, il y a des centaines d’avions, essentiellement américains bien sûr, depuis ceux datant de la seconde guerre mondiale jusqu’à des modèles assez récents. Le temps reste beau mais un vent glacial nous accompagne tout au long de notre déambulation sur cet immense terrain : nous y restons malgré tout jusqu’à 3 heures de l’après-midi ! Nous voulions voir le "cimetière" des avions près de Phoenix, mais cette visite va comblé les attentes d'Alain après le Musée de Washington !  



Il y a bien un pilote dans l'avion !


Lookheed Blackbird - Avion furtif de 1ére génération

Douglass DC6 - 1ère version

Northrop T 38 Talon - Avion d'entraînement


Convair B36J Peacemaker

Boeing B17G Flyingfortress


Sykorsky CH54A Tarhi Sky Crane (version  militaire) - Transport de charges super lourdes


Mon préféré ...
Espérant que la Californie nous soit plus clémente, nous continuons dès le lendemain sur Phoenix, grande ville étalée dans le désert puis c’est la traversée d’un rio Colorado bien maigrichon et nous voilà en Californie : nous ne pensions pas y arriver si vite mais le temps n’est guère agréable !



Et encore du désert ...



A plusieurs reprises, on nous affirme que ce n’est pas habituel dans ces régions mais le fait est qu’il gèle maintenant toutes les nuits ! Nous restons donc dans la partie basse de la Californie qui est essentiellement un désert avec quelques "oasis" comme la région de Palm Springs ; nous poussons jusqu’à Desert Spring dans un nuage de sable : ce n‘est vraiment pas la Californie que nous imaginions !!


Dans l'oasis de Palm Spring

et en route vers Desert Spring

avec une tempête de sable en prime !

Le 1er Janvier nous trouve installés au bord du Salton Sea, un vaste lac qui est apparu puis a disparu plusieurs fois dans l’histoire : ses eaux viennent de grandes crues du Colorado dont la dernière en 1906 et leur niveau est tributaire des prélèvements effectués pour l’agriculture, de l’évaporation naturelle et des précipitations. 


au bord du lac


Malheureusement, il est aujourd’hui sinistré : sa teneur en sel, supérieure à celle de l’océan est une menace pour les poissons et donc les oiseaux qui en vivent, sans compter les pesticides dus à l’agriculture qui viennent s’y accumuler. Un grand plan de réhabilitation doit semble-t-il être mis en place … 

En attendant, nous ne nous sommes pas trop attardés et avons traversés un nouveau désert - on ne fait que çà ici ! - en direction de San Diego : beaucoup d'Américains y viennent en camping-car pour faire du kart ou de la moto dans les dunes. La route traverse ensuite des montagnes (pas vraiment élevées : nous atteignons à peine 1000 mètres d‘altitude !) et à nouveau c'est la neige et une bonne quantité  ! Cette fois, c’est décidé, nous passons au Mexique nous mettre au chaud, en attendant que le temps s’améliore un peu en Californie !


Les camping-cars installés dans le désert



En direction de San Diego, par la montagne

et à nouveau la neige ...


un peu d'exercice dans la nature ...

dernière halte à Potrero avant la frontière





Nous ne pouvons pas dire que ce premier contact avec l’ouest, en quittant le Texas, ait été franchement agréable en raison des températures : et comme la plupart des grands parcs américains sont en région plutôt montagneuse, nous préférons attendre en Basse Californie que le temps s’améliore avant de commencer notre remontée.

Nous allons donc retrouver avec plaisir le Mexique et découvrir cette région que nous ne connaissons pas, séparée presque entièrement du continent par le profond golfe de Californie. 

  


   








2 commentaires:

  1. Bonjour
    Petite faute dans cette citation: ``Nous retrouvons l'aire de Longueil et prenons le métro vers le centre ville. n.b. Longueuil est la bonne orthographe, il vous manque un ``u`` avant le ``i``.

    Le Mont Réal n existe pas mais le Mont Royal oui.

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  2. bonjour,

    j'ai corrigé la faute d'orthographe concernant l'aire de Longueuil près de Montréal. Pour le Mont Réal, c'est intentionnel car il s'agit de l'ancien nom du Mont Royal.

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