du 10 au 20 Février 2015
Nous passons la frontière sans problème : un grand sourire et une poignée de main du douanier mexicain qui nous souhaite un bon voyage ! Côté américain, un contrôle "alimentaire" rapide et nous revoilà aux USA pour la seconde partie de notre séjour !
Après un petit détour par El Centro, nous entamons cette deuxième partie du voyage à San Diego, à l’extrême sud-ouest de la Californie, et plus précisément par Coronado, petite ville balnéaire à quelques kilomètres au nord de Tijuana.
Nous faisons ce petit détour pour y voir l’hôtel del Coronado, où de nombreux films furent tournés, et en particulier Certains l’aiment chaud (dont on ne se lasse pas grâce à la prestation de Jack Lemmon) en 1958 : c’est vrai qu’il a encore belle allure avec son côté rétro …
Nous avons le projet d’attendre les beaux jours en longeant la côte jusqu’à San Francisco avant de tourner vers l’est et vers les grands parcs … et pour l’instant, tout va bien, nous bénéficions d’un temps superbe : ciel bleu, soleil et chaleur (+ de 25° !) qui nous font oublier la vague de froid que nous avions connu fin décembre !
Toute la côte est construite et les villages devenus villes se succèdent : nous en profitons malgré tout pour faire quelques arrêts "plage" avant d’aborder Los Angeles, même si ce n’est pas toujours facile de s’arrêter. Et nous voilà déjà dans la banlieue tentaculaire de LA ! Petit arrêt à Long Beach où le Queen Mary trône dans le port et nous poursuivons jusqu’à San Pedro où nous faisons un arrêt bienvenu à côté du phare de Point Firmin.
Los Angeles est vraiment une ville à part : c’est la 2ème plus grande ville du pays après New York (l’aire urbaine compte 18, 5 millions d’habitants !). Fondée en 1781 par les Espagnols, elle devient américaine suite à la victoire des US sur le Mexique en 1848. Mais elle se développe essentiellement à partir de 1876, avec l’arrivée du chemin de fer, puis le pétrole, le cinéma, etc …
Mais surtout, elle s’étend sur des kilomètres car c’est le triomphe de l’habitat individuel … et des inconvénients qui vont avec : taille démesurée, circulation intense … et pollution ! Sans oublier bien sûr qu’elle est construite sur la fameuse faille de San Andrea qui se rappelle à elle par des tremblements de terre récurrents : à quand The Big One comme l‘appellent les spécialistes ?
le Queen Mary à Long Beach |
l'énorme port marchand de Long Beach |
et le mignon petit phare de la Pointe Firmin |
La conduite est en tout cas fatigante car il y a énormément de circulation, beaucoup de feux et beaucoup d’embouteillages ! Nous mettons près de 3 heures le lendemain pour arriver enfin à Santa Monica (à 12 miles !), le terminus de la fameuse Route 66 !
Pour nous relaxer un peu, nous allons découvrir sa plage … qui est d’ailleurs très belle ; il fait toujours aussi beau, mais l’eau est tout de même beaucoup plus fraîche qu’à Cabo San Luca et peu de gens se baignent ! Par contre, comme tout le long de la côte, ce sont les surfeurs qui sont de sortie !
arrivée à la plage de Santa Monica |
arrêt bronzing sur la plage de Santa Monica |
surfeurs et pub avion ... |
Et nous voilà en route pour Hollywood : pas facile ! Et pour se garer non plus ! Nous avons quand même un peu de chance et nous allons faire un tour sur Hollywood Boulevard … qui nous déçoit passablement : il n’est pas très large (et il y a du monde !) et n’a rien de très photogénique ! Nous redescendons vers Santa Monica (beaucoup plus sympa) en passant par Beverley Hills (quartier huppé !) et continuons notre route vers Malibu.
Ce sera notre seule incursion dans cette énorme agglomération, et sans regret … Nous préférons poursuivre notre chemin : Malibu, petite ville balnéaire étirée entre l’océan et la montagne, ne retient pas spécialement notre attention : toutes petites plages "publiques" payantes et bondées … Puis Santa Barbara : idem … nous passons notre chemin !
Nous avons droit à une journée grise et fraiche mais heureusement, le temps s’est remis au beau lorsque nous abordons la portion qui, de San Luis Obispo mène à Monterey par Big Sur. C’est d’abord une région de collines verdoyantes qui plongent dans l’océan ; nous nous arrêtons à San Simeon mais la visite du château de Randolph Hearst demande une réservation et se fait sans audio-guide (et notre anglais n'est pas assez "fluent" : on décroche !).
campagne beaucoup plus verdoyante qu'au sud |
... et côte sauvage |
au loin le fameux château de Randoph Hearst |
Nous préférons donc continuer et faire halte à Piedras Blancas où s’est installée une colonie d'éléphants de mer : nous n’en avions pas revu autant depuis la Péninsule Valdès en Argentine ! Fin Novembre/début Décembre, les mâles arrivent pour prendre possession d’une partie de la plage (et n’hésitent pas à se battre pour cela) puis en janvier, les femelles enceintes arrivent pour accoucher.
A la naissance, les bébés pèsent environ 32 kg et en 4 semaines d’allaitement quadruplent leur poids (tandis que leurs mères qui ne se nourrissent pas durant cette phase, perdent environ le double !) puis, elles les "poussent" à l’eau et ne s’en occupent plus ! C’est ensuite la période d’accouplement avec les mâles alpha (ceux qui ont gagnés leur bout de plage en arrivant !) puis le grand départ vers les régions du nord Canada et de l’Alaska où ils vivent uniquement dans l’eau.
une partie de la colonie étalée sur le sable |
Un mâle pèse environ 2300 kg pour 5 m de long (il passe environ les 100 jours de son séjour sur la plage sans manger ni boire !) tandis qu’une femelle atteint 800 kg pour 4 m de long ; seuls les mâles ont cet énorme nez qui leur vient vers 5 ans, âge de leur puberté. Leurs seuls prédateurs sont l’orque et le requin (qui s’attaquent d’ailleurs surtout aux jeunes) puisque maintenant c’est une espèce protégée : longtemps chassés et tués pour leur huile pendant les XVIIIème et XIXème siècles, leur race a bien failli disparaître avant de se développer à nouveau (on en recense actuellement environ 175.000).
Après cette halte sympa - et bien odorante aussi ! - nous continuons la belle route en corniche qui serpente à flanc de montagne, au-dessus de l’océan : beaucoup de haltes avec de très beaux points de vue, puis c’est la descente vers la baie de Monterey où nous trouvons un endroit calme pour nous arrêter. Comme le lendemain est bien brumeux et humide, nous en profitons pour prolonger cette halte.
Et c’est la dernière partie avant San Francisco : c’est à nouveau un paysage de collines bien vertes et de petites plages logées au fond des criques, sous un beau soleil et un ciel bleu sans nuage. Par Pescadero et Half Moon Bay, nous voilà déjà dans la banlieue de "Frisco" avec ses rocades à 7 ou 8 voies ... dans chaque sens ! Mais pas de panique, avec le GPS et la signalétique nous nous débrouillons très bien, même si c'est toujours aussi impressionnant !
Le trajet dans l’ensemble a été sympa, même si certaines zones - entre San Diego et Los Angeles notamment - sont extrêmement urbanisées et ont donc un trafic automobile très dense. Et nous abordons maintenant la dernière grande ville américaine que nous souhaitions voir (si l’on excepte Las Vegas où nous serons bientôt !) et celle qui nous attirait le plus avec New York ; nous l’abordons sous un beau soleil, ce qui n’était pas gagné à cette époque de l’année et nous espérons qu’elle saura combler nos attentes !
Bonjour ! 25° les veinards, c'est super pour un hiver en Californie. Je me souviens du voyage de 2011 où mi-mai nous n'avions pas plus de 16° à San Diego ! Je viens de revoir mon blog : entre 12 et 15° à Monterey en juin. Pas étonnant que vous n'ayez pas vu beaucoup de baigneurs, le Pacifique en Californie est très froid, même en plein été.
RépondreSupprimerA Las Piedras Blancas, je ne crois pas que ce soient des lions de mer (famille des otaries) mais des éléphants de mer (famille des phoques) qui ont en effet pour les mâles un nez particulier. Ils sont encore là en juin.
Dommage que vous n'ayez pas pu voir Hearst Castle. Pour notre part, nous n'avions pas réservé et c'était sans problème sinon les commentaires de la visite guidée exclusivement en anglais !
Monterey n'est pas loin, vous allez adorer.
Bonne route.
bonjour et merci pour votre rectificatif : ce sont effectivement des éléphants de mer ! Pour les visites guidées exclusivement en anglais, on évite car on lâche prise au bout d'un moment et comme ils n'ont pas de brochure non plus ... Concernant le temps, les arbres fruitiers sont en fleur et les agriculteurs inquiets car il n'a pas beaucoup plu ... Nous concernant, çà nous arrange mais çà commence à se rafraîchir ! Nous verrons bien ... Merci encore pour votre petit mot. Cordialement
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