(du 17 au 23 Septembre 2017)
Cette fois ça y est ! Nous sommes repartis ... pour une petite promenade jusqu'en Sicile ; Pégase nous a joué quelques tours au printemps qui ont retardés notre départ mais nous aurions du être plus vigilants car il avait peu roulé depuis un moment du fait de nos autres priorités ... mais cette fois, nous avons bien repris la route.
Cette fois ça y est ! Nous sommes repartis ... pour une petite promenade jusqu'en Sicile ; Pégase nous a joué quelques tours au printemps qui ont retardés notre départ mais nous aurions du être plus vigilants car il avait peu roulé depuis un moment du fait de nos autres priorités ... mais cette fois, nous avons bien repris la route.
Nous avons décidés de descendre le long de la côte italienne puis de faire le tour de la Sicile avant de nous embarquer à Palerme pour rejoindre directement Gênes : nous n'avons pas assez de temps pour visiter toute l'Italie et préférons consacrer l'essentiel à la Sicile.
Pourquoi la Sicile ? Tout d'abord, nous ne connaissons pas l'Italie et comme nous partons mi-septembre, nous préférons aller vers le sud. D'autre part, cette partie de l'Italie a de nombreux attraits, notamment sur le plan historique et nous espérons que les paysages auront aussi de quoi nous séduire.
Lorsque nous partons le 17 Septembre, sur la route qui nous mène vers la Méditerranée, nous pouvons apercevoir les sommets des Pyrénées déjà enneigés et qui brillent sous le soleil ; sur la Côte d'Azur il fait beau également, mais quel vent ! et une circulation très dense comme toujours. Après notre halte nocturne à Port Grimaud, nous poursuivons dès l'aube notre route le long de la côte et finissons par prendre l'autoroute vers San Remo car nous n'avançons pas.
Aux environs de Gênes, nous trouvons la pluie qui ne nous quittera pas jusqu'à Pise où nous arrivons sous les averses vers 18 h au moment de la sortie des bureaux : une vraie partie de plaisir avec les embouteillages, mais nous trouvons l'aire sans trop de difficultés.
Pluie le soir et toute la nuit mais, au matin, le soleil est revenu ; nous en profitons pour partir vers la vieille ville non loin de là. Comme tout touriste découvrant Pise, nous allons voir la fameuse tour ! Il y a du monde, mais nous pouvons malgré tout grimper sans trop d'attente. Indépendamment de son inclinaison, la tour est très belle avec ses huit étages ornées de fines arcades voutées de marbre blanc et très ancienne puisqu'elle date de 1173 ; c'est en fait dès l'origine qu'elle s'est enfoncée dans le sol spongieux, raison pour laquelle les derniers étages ont été légèrement "décalés" pour tenter de compenser ... en tout cas, elle tient toujours !
On y monte par petits groupes après avoir déposé nos sacs et être passé au détecteur de métal : on ne sent pas vraiment l'inclinaison en grimpant par le petit escalier étroit qui nous amène jusqu'au niveau des cloches et la vue sur la ville et la Piazza dei Miracoli à nos pieds est superbe !
la tour de marbre blanc resplendit au soleil |
détail au-dessus de la porte |
On y monte par petits groupes après avoir déposé nos sacs et être passé au détecteur de métal : on ne sent pas vraiment l'inclinaison en grimpant par le petit escalier étroit qui nous amène jusqu'au niveau des cloches et la vue sur la ville et la Piazza dei Miracoli à nos pieds est superbe !
Vue depuis le sommet du campanile |
la vieille ville |
Nous allons faire un tour dans la cathédrale, édifice imposant datant de l'époque romane - commencée en 1064, elle ne sera terminée qu'au milieu du XIIème siècle - elle aussi est recouverte de marbre blanc : sous le soleil, l'ensemble - qui comprend également le baptistère - est de toute beauté. L'intérieur est également impressionnant avec sa vaste nef à cinq vaisseaux.
Nous faisons le tour de la Piazza dei Miracoli maintenant noire de monde avant d'aller à la découverte de la vieille ville. Comme il est midi, nous allons goûter à notre première pizza à la terrasse d'une trattoria avant de nous perdre dans les rues et ruelles qui nous amènent jusqu'aux rives de l'Arno.
Nous avons de la chance car dans l'après-midi, le ciel se couvre et c'est à nouveau la pluie en soirée ... Nous restons une seconde nuit sur place mais, dès l'aube - et avant que les Pisans partent au travail - nous sortons de la ville en direction du sud ; avant midi nous passons Rome et faisons une nouvelle halte à Anzio dans un garage Ford car Alain s'est avisé que nous n'avions pas fait la vidange d'huile !
Nous reprenons vers le sud et nous arrêtons au nord de Naples au bord de la mer pour la halte nocturne. Le temps est à nouveau ensoleillé mais le vent est frais ; après une bonne nuit au ras de la plage, nous continuons notre descente : la banlieue de Naples que nous traversons n'est guère engageante et nous sommes bien contents d'arriver à Pompei sous le soleil. Dès que Pégase est installé, nous partons vers le site.
Nous avons choisi de nous y arrêter car il est question de le fermer pour ... un certain temps : l'ensemble se dégrade avec l'afflux des touristes et l'entretien tout comme les fouilles ne sont pas aisés dans ces conditions ; ainsi, nous l'aurons vu car ce type de travaux peux s'éterniser ... Mondialement célèbre, il y a toujours foule pour arpenter les anciennes artères de la ville arrachées aux cendres du Vésuve tout proche. Il est toujours là, dominant d'un air faussement tranquille, la vieille cité.
Muni d'un plan plus que succinct, nous nous promenons sous le soleil, d'une rue à l'autre, à la découverte de belles trouvailles : mosaïques, peintures murales, statues, ... Notre visite débute par l'amphithéâtre, puis l'antique quartier commercial avant de parcourir les demeures plus aristocratiques proches du forum et de ses temples ; ville grecque à l'origine, c'est une riche cité romaine lors de l'éruption de 79 ap. JC et elle nous donne un bel aperçu de ce que pouvait être une ville "moyenne" sous l'Empire.
En fin d'après-midi, nous nous promenons un peu dans la "ville nouvelle" de Pompéi avant de retrouver Pégase pour une nuit agréable. Et dès 8 h le lendemain nous reprenons la route, toujours plein sud, en longeant le plus possible la mer ; bientôt nous apercevons le Stromboli sur son île, surmonté de son nuage : la Sicile est maintenant proche ; nous préférons faire une dernière halte avant la traversée et nous arrêtons sur une petite aire bien calme au bord de l'eau à Palmi où finalement nous restons le lendemain ; nous y voisinons avec un couple de Suisses ayant l'habitude de venir en Sicile à cette époque de l'année. C'est donc bien reposés de cette belle descente de la "botte" que nous abordons l'antique Trinacie ...
le majestueux baptistère |
dans la grande nef de la Cathédrale |
détail de la chaire du XIVème siècle |
la cathédrale (en cours de rénovation) et le baptistère |
Nous faisons le tour de la Piazza dei Miracoli maintenant noire de monde avant d'aller à la découverte de la vieille ville. Comme il est midi, nous allons goûter à notre première pizza à la terrasse d'une trattoria avant de nous perdre dans les rues et ruelles qui nous amènent jusqu'aux rives de l'Arno.
dans une rue de la vieille ville |
Piazza del Cavalieri |
sur les rives de l'Arno |
près des vieilles murailles de la ville |
Nous avons de la chance car dans l'après-midi, le ciel se couvre et c'est à nouveau la pluie en soirée ... Nous restons une seconde nuit sur place mais, dès l'aube - et avant que les Pisans partent au travail - nous sortons de la ville en direction du sud ; avant midi nous passons Rome et faisons une nouvelle halte à Anzio dans un garage Ford car Alain s'est avisé que nous n'avions pas fait la vidange d'huile !
étape au bord de l'eau |
Nous reprenons vers le sud et nous arrêtons au nord de Naples au bord de la mer pour la halte nocturne. Le temps est à nouveau ensoleillé mais le vent est frais ; après une bonne nuit au ras de la plage, nous continuons notre descente : la banlieue de Naples que nous traversons n'est guère engageante et nous sommes bien contents d'arriver à Pompei sous le soleil. Dès que Pégase est installé, nous partons vers le site.
Nous avons choisi de nous y arrêter car il est question de le fermer pour ... un certain temps : l'ensemble se dégrade avec l'afflux des touristes et l'entretien tout comme les fouilles ne sont pas aisés dans ces conditions ; ainsi, nous l'aurons vu car ce type de travaux peux s'éterniser ... Mondialement célèbre, il y a toujours foule pour arpenter les anciennes artères de la ville arrachées aux cendres du Vésuve tout proche. Il est toujours là, dominant d'un air faussement tranquille, la vieille cité.
le Vésuve surplombant la ville |
une file d'attente permanente à l'entrée du site |
Muni d'un plan plus que succinct, nous nous promenons sous le soleil, d'une rue à l'autre, à la découverte de belles trouvailles : mosaïques, peintures murales, statues, ... Notre visite débute par l'amphithéâtre, puis l'antique quartier commercial avant de parcourir les demeures plus aristocratiques proches du forum et de ses temples ; ville grecque à l'origine, c'est une riche cité romaine lors de l'éruption de 79 ap. JC et elle nous donne un bel aperçu de ce que pouvait être une ville "moyenne" sous l'Empire.
dans l'amphithéatre |
de quel commerce s'agissait-il ? |
jardin d'une riche villa avec ses statues |
détail d'une peinture murale |
la célèbre "casa del Fauno" |
sur le Forum |
et enfin le théâtre |
En fin d'après-midi, nous nous promenons un peu dans la "ville nouvelle" de Pompéi avant de retrouver Pégase pour une nuit agréable. Et dès 8 h le lendemain nous reprenons la route, toujours plein sud, en longeant le plus possible la mer ; bientôt nous apercevons le Stromboli sur son île, surmonté de son nuage : la Sicile est maintenant proche ; nous préférons faire une dernière halte avant la traversée et nous arrêtons sur une petite aire bien calme au bord de l'eau à Palmi où finalement nous restons le lendemain ; nous y voisinons avec un couple de Suisses ayant l'habitude de venir en Sicile à cette époque de l'année. C'est donc bien reposés de cette belle descente de la "botte" que nous abordons l'antique Trinacie ...
au loin le Stromboli et son panache de fumée |
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